lundi 25 mai 2015

JOUR 15- VOYAGE SINGAPOUR/MALAISIE/BORNÉO/BRUNEI – 3 au 26 avril 2015 – organisé par Voyages Lambert- VENDREDI 17 AVRIL-KUTCHING ET LE PARC DE BAKO.

JOUR 15- VOYAGE SINGAPOUR/MALAISIE/BORNÉO/BRUNEI – 3 au 26 avril 2015 – organisé par Voyages Lambert

VENDREDI 17 AVRIL-KUTCHING ET LE PARC DE BAKO.
(note : le lecteur pourra retrouver des passages copiés du guide sur la Malaisie, Singapour et Brunei du guide « Lonely Planet » et des passages du livre de voyage remis par Voyages Lambert. Ceci est volontaire et permet d’ajouter des informations pertinentes aux commentaires personnels)

De notre chambre du Hilton, nous avons une vue magnifique sur la rivière SARAWAK. 
Devant nous, l'édifice du parlement SARAWAKIEN, qui est en forme de fleur de lotus jaune. Détail architectural intéressant: les ogives ne sont pas mauresques, mais gothiques. Probablement parce que la majorité de la population ici est chrétienne? Nous partons pour le parc de BAKO, situé à 38km de KUTCHING sur la péninsule de MAURA TABAS, à l'embouchure de la rivière SARAWAK. C’est le plus vieux parc national DU SARAWAK. Il s’incruste dans la mer de Chine. Nous passons devant le plus ancien temple du SARAWAK. On  ne  sait pas d'où ou vient le mot SARAWAK. Le mot KUTCHING veut dire "Vieux puit". La mairie de KUTCHING nord, ressemble à un chapeau chinois, c'est un bâtiment bleu. Dans la ville, il y a un musée dédié au chat. C'est la seule ville au monde qui possède un musée entièrement dédié au chat. Pour les chinois, le chat a 9 vies, symbole de longévité.
Une chose unique à BAKO est la façon  dont la nature a su combiner harmonieusement des paysages spectaculaires de falaises le long de la mer, des formations de roches érodées par les vagues, des plages, des « mangroves » (c’est aussi un mot français), des forêts tropicales aveç une faune et une flore abondantes, telles des palétuviers, arbres avec racines hors terres retrouvés uniquement dans les mangroves, des plantes carnivores et les fameux singes nasiques.
Le singe nasique est une espèce de singe unique qui n'existe qu'à BORNÉO. Singe hautement spécialisé, il a vraiment besoin de son habitat naturel. Il ne peut être gardé en captivité car il a une nourriture spécifique. Il y a de nombreuses variétés de singes dans le parc, et ils cohabitent car ils ne mangent pas la même chose. Le nasique peut manger des aliments, des feuilles ou tout autre chose comestible empoisonnée car  il a plusieurs estomacs et il rumine. Le mâle a un harem composé d’une quinzaine de femelles. Il est assez grand, avec un visage presque humain, et une coupe de cheveux en brosse. En malais, la signification veut dire: " homme hollandais " probablement que les indigènes ont fait un lien entre la couleur du singe et les habits rouges-bruns des premiers hollandais qui sont venus explorer le pays. Il existe aussi des groupes de singes célibataires. Ils vivent dans les arbres, mangent des feuilles empoisonnées, des fruits non murs car les fruits mûrs leur causent des gaz qui peuvent entraîner des ruptures d'estomac. Ils ne mangent pas de riz, et évidemment pas des bananes. Ils dorment dans les arbres habituellement dénudés. Le singe a trois ennemis naturels, le python, le chat sauvage  (le néophylis), genre de panthère avec d'énormes défenses, et le crocodile. Les nasiques dorment toujours dans un nid construit à chaque jour, sous lequel il y a de l'eau, car si les prédateurs arrivent, ils sentent la vibration  et ils sautent dans l'eau, mais attention au crocodile!! L’espèce est évidemment en danger de disparition car on développe la région côtière. Le singe peut vivre une trentaine d'années.
Impression, le SARAWAK semble beaucoup plus propre que la Malaisie péninsulaire. Les autoroutes sont magnifiques; à deux voies avec des plantations d'arbres entre les deux directions.
On voit partout des palmiers NIPAH qui sont endémiques ici. Les autochtones font des toitures avec les feuilles et mangent leur fruit qui est comestible. On peut aussi y extraire le jus pour fermenter et faire de l'alcool. Le palmier est particulier car les feuilles semblent sortir tout droit du sol.
Les Mangroves sont maintenant protégées en Malaisie, depuis le grand Tsunami du 26 décembre 2004 car la plantation des arbres dans l'eau (palétuviers) sert de barrière de protection lors d'élévation de l'eau. La valeur écologique de la Mangrove est aussi valorisée.
BAKO, c’est le nom indigène pour Mangrove. 
À l’entrée du parc, on voit le village sur pilotis des populations autochtones qui sont pécheurs et qui seront les conducteurs de nos bateaux. Le gouvernement construit des habitations modernes pour les autochtones avec plus ou moins de succès. Il devient de plus en plus difficile de vivre seulement avec les aliments et plantes produites dans la jungle, et le coût de la vie est de plus en plus cher, alors les autochtones se laissent héberger.
La marée est actuellement très basse et on voit jusqu’où l'eau monte. 



Au retour de notre visite, toutes ces maisons seront dans l'eau. La marée est quand même assez importante. Je l'estime a plus de 2 mètres. Pour se rendre, comme la marée est très basse, les bateaux s'enlisent. 
Comme notre bateau est le plus gros et qu'il contient 13 passagers, la limite étant 12 et au poids des malaisiens(!), on perd donc quelque 20-30 minutes à faire du sur place en attendant que la marée monte!!! Il fait très chaud dans le bateau.
Finalement on arrive au point de départ du SALAMAN DATAK TAMAN NEGARA, très beau parc national. 
La plage est toute pleine de trous de crabe qui, pour les produire, déposent leur résidu de sable en des ensembles qui forment de très beaux dessins. 



Au centre d’interprétation, sur une pancarte, il est écrit en rouge et en grosses lettres : "Beware of wild animals attacks", ce qui est très rassurant!! Notre guide local, dont je ne me rappelle malheureusement le nom, nous présente une très grande diversité de flore avec l'utilisation qu'en ont fait les autochtones, et les utilisations actuelles. Des que nous entrons dans cette jungle, on voit et on sent qu’elle est différente de cette du TAMAN NEGARA  antérieur. C’est une jungle très humide et très dense. On se sent plus dans la jungle ici que dans l'autre parc. Le parc a plus de 17 sentiers balises. Nous en prendrons deux; un de 1,5km qui longera un peu la mer, et l'autre, qui montera un peu, de 1 km et beaucoup plus humide. Notre guide local nous indique qu'il y a 1000 ans, ce sentier était entièrement recouvert d'eau. L’eau est encore très présente car le trajet est très boueux par endroit. 
Les différentes sortes de palmiers, dont le PAREPON, un palmier avec des épines très pointues utilisé par les autochtones pour pêcher. Différentes sortes de fougères, dont l'ASPLENIUM, qui est utilisée, chauffée, comme pansement autour d'une fracture immobilisée par une attèle. Des rotins, dont le rotin de Bornéo dont la racine contiendrait de la quinine. 













 


Puis on a la chance inouïe d’apercevoir un singe NASIQUE. C'est un mâle solitaire qui a été chassé de sa tribu par ses femelles ou par un autre singe plus jeune. Il bouderait quelques jours avant de se faire un autre harem!! Très beau singe avec une fourrure multicolore autour du brun, marron, jaune, et même rouge. Le nez du singe n'est pas aussi large que sur certaines photos. C’est un très très beau singe avec des allures humaines.






On voit par la suite de très petits poissons appelés PERIOPHTALMO car ils voient partout, 







et des crabes bleus et rouges; les couleurs très vives de ces crabes seraient pour éviter les prédateurs. 








Puis notre guide nous présente les avantages des MANGROVES. Elles confèrent une très grande protection à tout ce qui trouve derrière elle en cas de tsunami. Les mangroves sont maintenant prorégées. Il nous présente ensuite une plante verte qui semble très banale qui servirait de prévention et de traitement pour le SIDA, le KELOPHYLUM., puis  il nous raconte l'histoire d'un autochtone qui a utilisé une fourmi a grosse tête pour fermer une longue plaie qu'il s'était infligé. Il prend la fourmi qui le pince. Il lui coupe ensuite la tête. La pince ainsi faite est maintenue et sert de ligature! Génial. Une autre plante, le TONG KAT ALI, qui serait utilisée contre le diabète, la malaria et pour traiter certaines maladies des reins. Le poivre sauvage du SARAWAK serait aussi utilisé contre les rhumatismes. On réalise en écoutant ce guide que la nature a probablement produit tous les médicaments pour toutes les maladies des humains. C'est pas essai et erreur qu'on trouvera ce qui est bon et pas bon.
Le premier sentier est très accidenté; les montées et descentes sont assez hardies. Beaucoup de racines. Après le lunch, on prend un deuxième petit chemin. On ne verra plus de NASIQUE, mais on verra une petite colonie de LONGURIEN ARGENTÉ, petit singe à queue longue comme on avait vu non loin de KUALA LUMPUR. On nous avait dit à ce moment  que c'était des GIBBONS, mais ce n'en étaient pas.
Les paysages à marée haute sont différents de ceux à marée basse.













Au retour, à Kutching, on marche le long  de la rivière SARAWAK. La rivière est très bien aménagée, mais mon Dieu qu'elle contient beaucoup de déchets, particulièrement des bouteilles de plastique. C'est vraiment une plaie. Pourquoi la ville ne se débarrasse- t'elle pas de ces déchets? Mystère. Excellent souper buffet au Hilton.

Super journée de découverte, avec énormément de faune, insectes et plantes dans ce parc naturel magnifique, situé à quelques kilomètres seulement de Kutching.

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