jeudi 29 décembre 2011

KUSADASI- EPHESE (Turquie)-MARDI 18 OCTOBRE -

Enfin il fait beau!! Le soleil est au rendez-vous mais la température est toujours froide. La ville de Kusadasi est un ancien village de pêcheurs qui s'est peu a peu transformé en village presque exclusivement touristique. La population est de 50,000 habitants  l'hiver et monte à 300,000 durant la saison touristique. Il n'y a rien à visiter ici, sauf les magasins !!. C’est en fait un marché moderne à ciel ouvert. La majorité des commerces sont des lieux où on vend des objets de luxe, mais "des faux", et plusieurs bijouteries. En regardant les commerces où il se vend de faux sacs à main, on se demande si les bijoux sont aussi des faux ! Un de ces commerçants nous a emmené dans son magasin "spécial" où de fausses sacoches et sacs Louis Vutton, Gucci, Burburrey, etc. s'entassent sur les étagères. La qualité semble être au rendez-vous car au toucher, c'a ne semble pas être du vinyle, mais du cuir très souple. Mais nous ne sommes pas intéressés. C'est vraiment le paradis du faux shopping. Pour 250$, on pourrait se procurer un faux sac à main Burburrey qui se vend 2500$ dans les vraies boutiques. Alors je vous le demande, pourquoi les gens paient-ils pour se procurer un brai sac à main? Les européens ont découvert cette ville, à cause de son beau temps, à cause de ses plages magnifiques, et parce que l'immobilier est beaucoup moins cher que le long de la Méditéranée. Les Allemands, les Russes et les Irlandais sont les principaux acheteurs de résidences d’été, dans l'ordre. On voit des milliers de petites maisonnettes, dans l'autobus qui nous amène à Ephèse. Les Turcs qui y vivent doivent subir la hausse du coût de l'immobilier et vivent donc à Smyrna, qui est située à une cinquantaine de km de Kubalasi. 

Nous avions déjà visité cette ville ancienne il y a 3 ans, mais c'était au mois de novembre. La saison touristique était sur le point de se terminer. Aujourd'hui, je ne crois pas avoir jamais vu autant de monde sur un site historique en même temps! Il y avait 3 bateaux dans le port de Kusadasi ce matin, et notre guide nous dit qu'il y en avait un autre dans la vile de Smyrna, en plus des Turcs qui font aussi la visite du site ( Smyrna compte 3 millions d'habitants). À Éphèse, on a terminé les recherches de nouvelles ruines, car il doit en avoir encore des milliers qui sont toujours enfouies. Les Turcs se concentrent maintenant sur la reconstruction des temples et autres structures d'intérêt.                                                                AVEZ-VOUS DÉJÀ VU AUTANT DE MONDE?
                         
Les plus connus sont évidemment la bibliothèque, le temple d'Adrien, les toilettes( !), le bordel( !) et le stade. Mais ils ont reconstruit plusieurs colonnes le long de la voie principale et, si on a assez d'imagination, on peut s’imaginer la population déambulant sur des trottoirs qui étaient couverts à l’époque, le long des rues encadrées de colonnades et de statues, circulant au travers les marchés, les temples, la bibliothèque, le bordel, les toilettes, le stade, etc... 








                                   MAGNIFIQUE BIBLIOTHÈQUE D'ÉPHÈSE







                                                                                                                                        

                                                                                                                     TEMPLE D'ADRIEN
Le stade compte 14,000 places, et est encore utilisé au moins 4 fois par année. 



Au cours de notre excursion, nous avons pu visiter les terrasses, ouvertes depuis 3 ans. C'est un projet  Austro-Turc de 35 millions d'Euros. Les résultats sont déjà impressionnants. Il s'agit de la reconstruction des demeures des riches éphésiens, dont les maisons pouvaient compter de 12 à 16 pièces, étendues autour      TERRASSES                                                 d'un atrium et sur plusieurs étages. Les décorations devaient être magnifiques, si on se fie au peu que nous avons pu voir. Le système de chauffage était passablement avancé, tout comme les toilettes. Content d'avoir pu contempler de nouveau ces merveilles, mais si je reviens une prochaine fois, je prendrai un audio guide, et viendrai une journée ou il y a moins de monde!!


On commence à beaucoup se plaire dans ce petit bateau. Les employés sont gentils, le est exemplaire et la nourriture, vraiment très bonne, à quelques exceptions près

mardi 27 décembre 2011

KAVALLA - PHILIPPI - (Grèce)-LUNDI 17 OCTOBRE -

Le bateau a roulé et tangué toute la nuit. Le sommeil a été rare!!



Mon Dieu qu'il ne fait pas beau et que c'est froid!!
Le bateau a roulé et tangué toute la nuit. Le sommeil a été rare!!
La tuque et le foulard ont été de mise toute la journée, il est probable qu'il faisait entre 3 et 5'C, avec un vent assez fort.




                                            IL FAISAIT FROID!!



Visite des ruines de PHILIPPI, ville antique de quelque 60,000 habitants, sur laquelle ont été construites plusieurs églises chrétiennes, suite aux visites de Paul, dont on peut d’ailleurs visiter la prison dans laquelle il fut incarcéré pour 1 journée (!). Philippi  est un champ de ruines où il y a pas très peu de reconstruction, comparé à Éphèse. 

À l’exception des ruines des églises chrétiennes qui se tiennent encore debout, il n’y a presque aucune colonne qui a été « remontée » ou temple, qui a été reconstruit. Il faut donc beaucoup d'imagination pour envisager comment vivait les gens dans cette ville antique, nommée en l'honneur de Philippe, père d'Alexandre le Grand. On peut marcher sur la rue principale, imaginer l'immense marché qui y était situé, et envisager l'envergure des 4 églises chrétiennes qui y furent construites. 

Le Théâtre est petit et toujours fonctionnel. Notre guide était très renseignée et intéressante. Avec un bon guide, il vaut la peine de visiter ces ruines, si ce n'est que pour comparer à l'envergure des travaux qui furent entrepris â Éphèse, ville où nous serons demain.


RUINES D'UNE ÉGLISE CHRÉTIENNE - ON REMARQUE QUE LES COLONNES ET LES ARCS PROVIENNENT D'ANCIENS TEMPLES ROMAINS

mercredi 21 décembre 2011

MESSAGE DE REMERCIEMENT DE MON ANGE

Je vous ai déjà parlé de nos amies les soeurs de Saint-François d'Assise, Aline et Hélène.
Le 1ier octobre dernier, je signais un blogue intitulé: UN ANGE----HOMMAGE À UNE AMIE, blogue dans lequel je vous avouais mon amour de cette personne qui a consacré sa vie d'abord à Dieu, à sa communauté, aux malades de Saint-François d'Assise et maintenant, depuis sa retraite, aux pauvres et aux démunis. De toutes façons, malgré ses fonctions d'infirmière, elle a toujours travaillé pour aider les plus démunis d'entre nous.
Dernièrement, elle célébrait ses 50 ans de vie religieuse. Liette et moi avons participé à cette fête très humblement et nous avons reçu un petit mot de remerciement d'Hélène. Je veux le partager avec vous  car, comme je le disais le 1ier octobre, elle a une façon de parler de Dieu qui me fascine. Voici ce que je disais entre autre le 1ier octobre dernier:
"J'admire cette concentration intense que je retrouve lors de chacune des prières que vous récitez au début des repas que nous prenons ensemble ou dans votre chapelle, lors des visites que nous faisons avec Liette et Pierrot. Cette admiration est autant plus grande que pour moi, la prière demeure toujours un grand mystère. C'est en vous regardant prier que je peux comprendre que Dieu existe, mais je ne connais pas encore le chemin qu'il faut prendre pour vous imiter."

Je continue d'y travailler: je lis actuellement un livre d'un Jésuite théologien appelé Bernard Sesbouë intitulé: "CROIRE". Vraiment très intéresssant et très terre à terre. Je vous en reparlerai plus tard.
MAINTENANT, VOICI LE MOT DE REMERCIEMENT D'HÉLÈNE
Un fraternel bonsoir Liette et Claude !
        Je viens vous remercier pour les bons voeux exprimés à l’occasion de mes Noces d’Or. Votre amitié m’a comblée au-delà de mes désirs.
        Il y a 52 ans je répondais à l’appel du Seigneur qui me disait  ¨Viens à ma suite Hélène, j’ai ouvert pour toi un chemin de vie¨.
         Le bonheur, je l’ai trouvé dans le don de moi-même au Seigneur et au service de ma Communauté, des malades, des pauvres et des réfugiés.  Que de grâces reçues !
        Le Bon Dieu a placé sur ma route des personnes comme vous qui m’ont soutenue par la prière, l’entraide, la joie de vivre,  l’amour inconditionnel, etc.  Merci d’avoir été là et d’y être encore aujourd’hui.  J’essaierai encore de garder grand’ ouverte la porte de mon cœur car je sais qu’Il y a un Dieu d’amour qui se tient tout proche de tous ceux et celles que j’aime.
        Priez pour moi afin que je sois toujours comme Dieu le veut.
        Merci encore pour ces bons mots, ces magnifiques cartes, ces cadeaux qui sont pour moi des gages de communion dans l’amour.

samedi 17 décembre 2011

ISTANBUL (ISTAMBOUL)- DIMANCHE 16 OCTOBRE


Le Dimanche 16 octobre, il fait toujours froid et il pleut toujours sur Istanbul. C’est la journée du marathon Euro-Asie à Istanbul. Toutes les routes sont fermées dans les quartiers touristiques. Il n'y a personne lorsque nous sortons du bateau, c'est vraiment un étrange sentiment que d'être dans une ville de 15 millions d'habitants et ne voir personne. Nous prenons le tramway pour nous rendre à Eminönü. De là, nous marchons vers la mosquée de Sulimanye (Sulimanye le magnifique), magnifique mosquée construite par le grand architecte turc Siman. Elle fait compétition à la grande mosquée bleue.
mosquée de Sulimanye
Domaine préservé, entourée d'un mur,     avec son caravansérail préservé, elle domine sa colline (1 des 7 d'Istanbul). J'aime beaucoup l'atmosphère feutrée qu'on retrouve dans une mosquée. D'abord, il n'y a pas de bruit car il y a du tapis partout, et on n'est pas dérangé par les "fioritures", dorures, tableaux et sculptures qu'on retrouve dans les églises catholiques. On ne regarde que l'architecture, des mosaïques de toutes couleurs et les vitraux, avec une sensation de grand volume, à cause de la hauteur du dôme, qui est très haut. L'architecture est impressionnante. Comment on a pu construite un tel dôme qui repose sur deux demi-coupoles au XIIième siècle est un mystère. 10,000 esclaves y auraient travaillé, dont 1200 sont morts durant la construction. Ceux qui ont survécu ont eu la liberté. Eux connaissent le prix de la liberté!! Il n'y a rien comme un thé turc pour se réchauffer. On retrouve partout dans la ville ces "cafés" ou on sert le café et le thé. Pas cher et bon. Par la suite, on retourne au port à pied en passant par le Grand Bazar qui est fermé (le dimanche). Mais toutes les échoppes autour sont ouvertes de telle sorte qu'on ne s'aperçoit pas que le bazar est fermé. De plus, plusieurs s'improvisent commerçants du dimanche en ne présentant que quelques produits sur une petite table, ou carrément à même le sol, déposé sur un journal qui est mouillé car il pleut!!. Que de commerces, mon Dieu que de commerces. Mais je ne crois pas que ce qui est offert soit de la très bonne qualité, contrairement â ce qu'on pourrait retrouver dans le Grand Bazar. Je crois que c'est plutôt le marche pour les stambouliotes. Je n'ai jamais vu autant d'imitations de produits de luxe que dans ce bazar. Toutes les sacoches, tous les chandails, T-shifts, polos, chemises, etc de toutes les marques connues sont vendues. À partir d'un moment, c'est étourdissant de voir tant de monde. Il y a même des coins où des revendeurs vendent des produits usagés, et il y a des acheteurs. Pour 2-3 livres (1,5$C), on peut s'acheter une paire de souliers usagés. J'ai vu un monsieur essayer une paire, sous la pluie, et conclure son achat. Il faut se rappeler que la très grande majorité de cette population est pauvre, alors c'est très bien que les gens trouvent un marché pour leurs produits usagés et puissent les recycler en les revendant à d'autres. Une fois sorti de ce labyrinthe qu'est le marché, on retrouve le port et, marathon aidant, pour retourner au bateau,  on doit traverser le pont Galata à pied.
 Ceci me donne la chance de pouvoir apprécier l'importance du nombre de pêcheurs le long de la balustrade du pont. À chaque centimètre de la balustrade du pont, on retrouve un pêcheur. Et ces gens prennent du poisson. Je crois que c'est du bar. Le bar que nous avons mangé il y a trois jours provenait probablement d'un de ces pêcheurs! Arrivé à l'autre bout du pont,  on prend le funiculaire vers la rue Istakal où nous souhaitons visiter le musée Pera, l'hôtel du même nom et la galerie "le Galerist". Le musée est un peu décevant, mais son thème est original. Il présente les peintures faites par les peintres à la solde des ambassadeurs des pays européens qui vivaient  PÊCHEURS SUR LE PONT GALATA              à Istanbul, au XVIIIième. L'objectif de ces
peintures était  d’illustrer la vie quotidienne à Istanbul et en Turquie, et surtout la vie du Sultan. Il faut tenter de se reporter à cette période, où il n'y avait pas de moyens de communication autre que le papier, le cheval et le bateau. Comment en effet mieux décrire la vie d'une société totalement différente de la société européenne afin de la présenter aux monarques européens, autrement que par la peinture? L'Europe de cette époque était fascinée par cette société turque, L'HÔTEL PERA                                              très puissante sur le plan économique et militaire. Les ambassadeurs de ce temps avaient une belle vie, du moins si on se fie aux peintures qui sont exposées. Puis on prend un autre thé à L'HÔTEL PERA, hôtel mythique du XIXème à Istanbul où logeaient les passagers de l'Orient Express. Hôtel de luxe, complètement rénové, avec une salle de thé toute en marbre. Impossible de trouver la galerie d'art "The Galerist", enfin! Le nom des rues n'est pas toujours écrit. On découvre sur Istakal un restaurant où on sert le brunch à la turque. Comme il y a beaucoup de turcs on se laisse tenter. Vraiment bien, diversifié et pas cher. Un autre thé turc et encore des pâtisseries baklava!! En redescendant vers Karaköy par le funiculaire, on jase avec une jeune stambouliote qui semble l'apprécier. Elle apprécie surtout pouvoir parler anglais, qu'elle étudie à l'American College. Puis, toujours sous la pluie et dans le froid, on s'arrête au musée d'art contemporain "Istanbul Modern", qui est tout à coté de l'endroit où est amarré notre bateau. Musée Intéressant, mais sans plus. Beaucoup de jeunes visitent le musée, signe d'un intérêt pour l'art moderne et un peu "sauté". Puis, on dit adieu à Istanbul, notre bateau quittant la rade et, par le Bosphore, se dirige vers la mer Égée, où nous serons à Philippi, en Grèce, demain. Reviendra-t-on à Istanbul? Probablement car je veux découvrir ce pays magnifique où les gens sont si chaleureux, et où l'histoire est si présente.

exposition de soldats  de plomb au musée d'art moderne

ISTANBUL (ISTAMBOUL) - SAMEDI 15 OCTOBRE


Il fait toujours froid et il pleut à Istanbul: il aurait été intéressant de connaitre la ville sous le soleil. Ce sera probablement pour une prochaine fois. Ce samedi, nous allons découvrir notre bateau, l'Insignia, bateau de 600 passagers de la ligne Oceania. Ces petits bateaux vont dans presque tous les ports qui les accueillent, contrairement aux immenses bateaux qui ne peuvent aller partout, principalement parce que le tirant d'eau requis est plus important que la profondeur de la mer dans le port. Cette ligne offre aussi un ou plusieurs séjours de 2 jours et plus lors d'escales dans des villes particulièrement intéressantes. Pour cette croisière, ce sera Istanbul et Florence. Les chambres sont plus petites que celles que nous avions lors de nos croisières sur les bateaux de la ligne Princess, Holland ou Cunard; ce sera la seule déception de cette croisière. C'est un vieux bateau qui fut rénové. Le sentiment d'être peu nombreux sur le bateau est très intéressant. Jamais de lignes, peu de monde.  La nourriture sur ce bateau sera magnifique tout le long de la croisière.
La journée se passe à découvrir ce petit bateau.