jeudi 8 octobre 2015

"INDIGNONS-NOUS POUR LES BONNES RAISONS" réactions à la politique anti Niqab

Louise Arbour, que presque tous les canadiens et québécois admirent pour sa très grande carrière et son implication dans la cause des droits de l'homme, vient de publier un article marquant dans La Presse d'aujourd'hui (8 octobre 2015), à 11 jours des élections canadiennes.
Je ne cacherai pas mon exaspération devant la position de notre premier ministre sur la question du Niqab. Non seulement mon exaspération mais mon indignation. Cet individu croit mordicus à des principes religieux chrétiens qui influencent sa philosophie politique. Il le dit lui-même dans son autobiographie que toute sa vie a été influencée par ses croyances religieuses. Mais lorsque vient le temps pour une personne d’une autre religion d’affirmer ses croyances par le port d’un vêtement, non seulement il le dénonce mais il l’utilise comme objet de promotion électorale. Jean Chrétien disait clairement que le devoir d’un gouvernement est de protéger les minorités et non de gouverner en fonction des sondages. Madame Harbour, dans son article d’aujourd’hui, ne peut pas être plus claire:

"Devenir Canadienne en affirmant son individualité ne devrait pas être compris comme un geste de mépris, bien au contraire. Mise à part la question technique de l’identité de la personne, qui ne se pose pas, c’est plutôt un geste de confiance dans l’acceptation de la différence qui a toujours fait la réputation du Canada comme terre d’accueil. Les femmes qui se vêtent en conformité avec leurs croyances religieuses peuvent nous surprendre et même nous choquer. Mais nous devrions être plus préoccupés par les hommes qui les frappent dans la rue. Car eux représentent une menace réelle pour chacune d’entre nous et leurs actions lâches ne sont protégées par aucun droit ni aucune valeur."

D’ailleurs, Andrew Coyne, un journaliste du National Post, avec lequel je ne suis pas souvent d’accord, a abordé cette question d’une toute autre façon le 30 septembre dernier :


Il abordait la question du port du Niqab comme l’expression même d’une société dite « libérale ». C’est vraiment comment tous les canadiens se définissent depuis 125 ans.
Il écrit :

« It should not need restating, but perhaps it does: in a liberal society, it is not sufficient to restrict another’s rights that their behaviour or dress or custom is off-putting to you, or that you find their beliefs abhorrent, or that they and their kind make you feel ill at ease. You are free to think those things, and to say them; but unless they have violated your rights you are not free to limit theirs. Absent some identifiable harm — and the critics have yet to identify any specific harm to themselves or anyone arising from the swearing of an oath under a veil — there is no basis in Canadian law to ban the niqab, at citizenship ceremonies or elsewhere. »
« A liberal society is pluralist, not relativist. It allows each of us to pursue our vision of the good life, to hold and espouse our ideals of what is just, without prejudice to the notion that goodness and justice exist: indeed, precisely so that we may more nearly approach them as a society. Neither is a liberal society incompatible with the idea of cultural norms: beliefs that are commonly shared, practices that are commonly observed. It draws the line only at enforcing these norms upon the unwilling. »

Voilà!
Au moins, deux aspirants premiers ministres se tiennent debout devant cette triste utilisation du comportement d’une infime minorité de femmes auxquelles on attribue toutes sortes de justifications pour le port de ce morceau de vêtement (soumission au mari, religion moyen âgeuse, etc..), et ceci, sans leur demander leur avis. C’est comme si ces femmes ne pouvaient pas d’elles-mêmes décider de le porter. Comme le dit si bien madame Arbour :

« Comme si l’islam avait le monopole de l’inégalité envers les femmes. »!!!!! (J’ajoute les points d’exclamation).

Elle continue :

« Mais soyons clairs : il nous est plus facile de défendre la liberté d’expression, comme dans le cas de Charlie Hebdo, quand son contenu ne nous dérange pas beaucoup. »

Autrement dit, lorsque des caricaturistes dessinent le prophète Mohamed, on croit que c’est correct au nom de la liberté d’expression, mais lorsqu’une musulmane porte le Niqab, elle ne peut le faire. Ca nous dérange, alors bannissons-le. Imaginez-vous dans quelle société nous vivrions si le gouvernement avait décidé, à chaque fois que quelque chose dérange une majorité de la population et pourtant ne la brime pas dans l’exercice de ses droits, d’empêcher cette personne ou ce groupe d’exercer ses droits constitutionnels. Nous nous retrouverions dans une société sans droits fondamentaux.

Je crois que Tom Mulcair a raison. Le comportement de Stephen Harper dans ce dossier est indigne de la position d’un premier ministre, et si les québécois permettent sa réélection à cause de cette anecdote, nous aurons ce que nous méritons : une société où nos droits fondamentaux seront à la merci d’un gouvernement qui décidera lesquels sont acceptables pour la majorité de la population. Il est encore temps pour les canadiens et surtout les québécois, de prendre acte de cet acte d’agression impardonnable envers une minorité par un premier ministre. Je ne peux que l’espérer.

jeudi 4 juin 2015

JOUR 23 - VOYAGE SINGAPOUR/MALAISIE/BORNÉO/BRUNEI – 3 au 26 avril 2015 – organisé par Voyages Lambert- SAMEDI 25 AVRIL- KUALA LUMPUR – PUTRAJAYA – KUALA LUMPUR

JOUR 23 - VOYAGE SINGAPOUR/MALAISIE/BORNÉO/BRUNEI – 3 au 26 avril 2015 – organisé par Voyages Lambert

SAMEDI 25 AVRIL- KUALA LUMPUR – PUTRAJAYA – KUALA LUMPUR
(note : le lecteur pourra retrouver des passages copiés du guide sur la Malaisie, Singapour et Brunei du guide « Lonely Planet » et des passages du livre de voyage remis par Voyages Lambert. Ceci est volontaire et permet d’ajouter des informations pertinentes aux commentaires personnels)


J'avoue que j'avais le goût de retourner au CANADA après notre périple de 21 jours EN MALAISIE et notre séjour dans l'état de BRUNEI, mais je dois avouer en rétrospective qu'il faut absolument visiter  PUTRAJAYA lors d'un séjour en MALAISIE, et que la visite de cette ville vaut le détour.
C'est la capitale administrative de la MALAISIE. Elle est située à 20km au sud de KUALA LUMPUR, et à proximité de CUBERJAYA, la nouvelle "Silicon Valley asiatique" qui serait plus vaste que celle des États-Unis.
Cette ville est le projet d'un homme, l'ancien premier ministre de la MALAISIE, MAHATIR MOHAMMED. C'est un immense territoire enlevé à l'État du SELENGOR (et pour cela, on a récompensé le sultan du SALENGOR qui a fait don du terrain à la MALAISIE en lui construisant un magnifique palais sur le bord du lac artificiel de cette ville.
La construction de PUTRAJAYA a débuté en 1990 et s'est terminée en 2010. Il est difficile de croire qu'un tel complexe ait pu voir le jour en si peu de temps. La ville occupe  4581 hectares, dont 600 pour le lac artificiel qui a été créé après qu’on y ait détourné deux rivières! Ce lac serait l’un des plus grands lacs artificiels au monde. La ville est construite pour une population de 330,000 habitants et 76,000 fonctionnaires. Cette "cité intelligente » est entièrement gérée par informatique. Sortie de terre par des bulldozeurs qui ont rasé toutes les plantations de palmiers à l'huile qui occupaient le terrain auparavant, la ville veut montrer au monde le modernisme de la Malaisie actuelle. Et je dois avouer que j'ai été convaincu par cet argument. Les bâtiments sont tous modernes, certains font preuve d'une architecture éclectique, beaucoup intègrent  des éléments mauresques, mais c'est discret. C'est un projet architectural un peu démesuré, mais lorsqu'un pays veut démontrer qu'il est passé d'une nation du tiers monde à une nation moderne, et qu'il a SINGAPOUR comme voisin immédiat, qu'ils ont mis à la porte en 1963, on peut comprendre les ambitions un peu démesurées des dirigeants de la MALAISIE. Mais ils ont du pétrole pour financer leurs folies!!!
Le boulevard principal, PERSIARAN PERDANA, a certainement été conçu en prenant exemple sur les Champs Élysées. Il relie le PUTRAJAYA INTERNATIONAL CONVENTION CENTER (PICC) au bureau du premier ministre, le PERDANA PUTRA.
Notre visite se fait donc en débutant par un arrêt sur les hauteurs du PICC, pour y admirer, du haut de la colline sur laquelle est juchée le centre des congrès, l'ensemble de la ville. On y voit plusieurs ponts (il y en a 9) et la perspective des Champs Elysées. 
Le prochain arrêt est prêt du pont SERI GEMILLANG, qui est une reproduction exacte du pont Alexandre III de Paris. 












De là, on a une vue sur le PICC, qui ressemble à un vaisseau spatial posé sur les hauteurs de la ville. On aperçoit aussi deux magnifiques gratte-ciel  modernes et aux lignes futuristes. 










On admire ensuite le palais de justice ISTANA KENAKINAN de style moghol. Ce style architectural a atteint son paroxysme par la construction du TAJ MAHAL. 
En face, une porte musulmane moderne, très moderne même, et très jolie et élégante. 




Puis, c'est la mosquée, toute faite en acier, la mosquée ZAINAL ABIDIN, appelée la "mosquée de fer". Elle peut contenir deux fois plus de personnes que la mosquée PUTRA, que nous visiterons plus loin. La construction de cette mosquée a pris 5 ans, de 2004 à 2009. Notre guide s'appelant ZAINAL, je l'ai taquiné en lui disant qu'il était un personnage important car il avait une mosquée à son nom; je ne crois pas qu'il ait apprécié. Il prend sa religion au sérieux et je dois respecter cela. Nous ne la visitons pas. Juste à la gauche de cette mosquée, lorsque nous sommes sur le grand boulevard, se trouve un édifice magnifique qui mélange savamment l'art-déco et l'art mauresque. 
Vraiment très joli, mais il passe inaperçu devant la splendeur de cette très grande mosquée. D'ailleurs, ces mosquées servent à la prière des fonctionnaires qui travaillent à PUTRAJAYA. A peine 10% des fonctionnaires qui travaillent dans cette ville ne sont pas musulmans et on n'aurait pas prévu  de lieu de culte pour eux.












Ensuite, nous apercevons pour la première fois le magnifique pont WAWASAN, magnifique pont à haubans très futuriste termine en 2003. On passe devant le ministère des finances; on apprend que le premier ministre est aussi ministre des finances! 









Puis, on arrive devant la place centrale DATARAN PUTRA, qui fait face à l'imposant édifice abritant le bureau du premier ministre, le PERDANA PUTRA, avec ses nombreux dômes verts. 










A sa gauche, se trouve la magnifique mosquée MASJID PUTRA, au dôme d'inspiration safavide (Iran), décorée de rose et de blanc, au dôme en Kevlar,  flanquée d'un minaret de 116m et pouvant accueillir plus de 15,000 personnes. 
Nous avons pu visiter cette mosquée qui est très belle, mais nous avons du revêtir une tunique dans les mêmes teints que les couleurs de la mosquée, soit une couleur saumon. 

Nous avons pu même prendre des photos de l'intérieur de la mosquée, ce qui est rare. En passant, nous avons appris, en visitant BRUNEI, que l'autorisation de prendre des photos de l'intérieur de la mosquée revient au chef religieux de la nation. Au BRUNEI, le sultan a décidé que personne ne peut prendre des photos de l'intérieur des magnifiques mosquées qui s'y trouvent car il croit que les personnes doivent conserver dans leur tête l'image de l'intérieur de leur mosquée, ce qui n'est peut-être pas une si mauvaise idée. Mais enfin...je me faisais le commentaire, suite à ma visite de cette mosquée, que ces édifices religieux me semblent plus propices à la méditation car la personne qui prie n'est pas distraite par de quelconques images ou sculptures. Seuls quelques vitraux et beaucoup de calligraphies représentant des versants du Coran et des dessins d'allure mauresque peuvent distraire celui qui prie. De plus, la personne repose sur un tapis, ce qui assourdit les sons. 
C'est après la visite de la  mosquée, en déambulant sous cette structure, dans un genre de souk commercial, que nous avons pu déguster pour la première fois un DURIAN. Comme il était réfrigéré, il ne sentait pas comme il devrait sentir, mais son goût est effectivement  excellent. Belle expérience gustative.
Le lunch a été pris dans la cafétéria du PICC, nourriture malaisienne correcte mais très moyenne. Je ne comprend pas pourquoi nous ne sommes pas allés dans de meilleures places pour le lunch, à part quelques exceptions, tout le long de ce voyage. 


Il y avait une rencontre quelconque réunissant beaucoup de femmes malaises, toutes vêtues élégamment. C’est un véritable contraste avec notre société où les vêtements portés par les femmes servent à mettre en valeur leurs atouts. Ici, les vêtements couvrent tout le corps des femmes  et ne laissent pas percevoir leurs formes. Le vêtement sert cependant aussi de positionnement dans la société car les tissus utilisés et les bijoux portés sont très différents. Intéressant,
Fait à noter, nous n'avons pas vu de touristes "blancs" lors de la visite de cette ville, seuls des touristes chinois et indiens, très nombreux, étaient présents dans la ville, et particulièrement autour de la mosquée PUTRA. 







Marche aux alentours donnant lieu à des occasions de photos.





Retour à l’hôtel pour un petit repos, et une dernière baignade dans ces magnifiques piscines, avant le dîner d’adieu qui aura lieu dans un grand restaurant de Kuala Lumpur, le BIJAN. Encore un excellent repas, avec une très belle atmosphère.

mercredi 3 juin 2015

JOUR 22 - VOYAGE SINGAPOUR/MALAISIE/BORNÉO/BRUNEI – 3 au 26 avril 2015 – organisé par Voyages Lambert-VENDREDI 24 AVRIL- BANDAR SERI BEGAWAN - KUALA LUMPOUR

JOUR 22 - VOYAGE SINGAPOUR/MALAISIE/BORNÉO/BRUNEI – 3 au 26 avril 2015 – organisé par Voyages Lambert

VENDREDI 24 AVRIL- BANDAR SERI BEGAWAN - KUALA LUMPOUR
(note : le lecteur pourra retrouver des passages copiés du guide sur la Malaisie, Singapour et Brunei du guide « Lonely Planet » et des passages du livre de voyage remis par Voyages Lambert. Ceci est volontaire et permet d’ajouter des informations pertinentes aux commentaires personnels)


Réveil matinal oblige, l’autobus nous emmène vers l’aéroport de BANDAR SERI BEGAWAN. Ce sera notre dernier contact avec ce petit pays si riche. Il n’y a aucune démocratie, mais tous les citoyens ont tout ce qu’ils désirent en terme de services essentiels comme l’éducation et la santé, un travail assuré et à des conditions intéressantes. Mais ils doivent être musulmans pour progresser dans la hiérarchie, ils ne peuvent boire de l’alcool, n’ont aucun mot à dire sur qui ils les dirigent, et ne peuvent probablement pas critiquer le sultan. La liberté de Presse n’existe probablement pas. Pourquoi renverser un tel potentat? On appelle ces régimes politiques : « Benevolent dictatorship ». Les dirigeants s’occupent de tout et s’en mettent plein les poches, mais ils s’assurent que le petit peuple bénéficie de toute cette richesse. C’est un peu, et les comparaisons sont toujours boiteuses j’en conviens, ce qui est en train de se passer avec le gouvernement du Canada, sans que les dirigeants s’en mettent plein les poches évidemment. Le discours sur l’importance de l’économie et de la sécurité au détriment du maintien de certaines  valeurs fondamentales qui font des citoyens canadiens un des peuples les plus libres au monde est inquiétant. Tant que j’ai un emploi  et que le gouvernement me protège des terroristes et des bandits, il peut faire ce qu’il veut avec mes libertés. Matériel pour un autre article dans ce blogue, c’est sûr. Ce sera peut-être un peu plus documenté et réfléchi!!
Bon, revenons au BRUNEI. On aurait souhaité voir les avions du Sultan mais on ne voit que les garages qui les abritent. On prend un autre vol avec Air Asia qui se déroule sans problème. Ce sera le troisième et dernier vol avec cette compagnie aérienne. Les avions ont décollé à l'heure et  sont arrivés à l'heure ou en avance. Je crois que c’est un des crédo essentiels de la compagnie. 
Nous arrivons dans la nouvelle aile de l'aéroport de Kuala Lumpur, on doit marcher au moins 15 minutes avant d’arriver à l’aire de réception es bagages. Le nouvel aéroport a été conçu en voulant imiter les forets tropicales. On voit donc d'immenses poutres blanches qui sortent du sol pour se rendre au plafond très haut. C’et vraiment un très bel aéroport, mais il semble vide par rapport à sa grosseur. Ce qui est certain, c’est que ce ne sera pas un autre Mirabel car la Malaisie semble bénéficier d’une croissance économique importante et, les PHOTO EMPRUNTÉE DE GOOGLE                                   prix étant si bas, devrait devenir                                                                                                 une destination touristique très attrayante.
                                                                            On retrouve notre guide ZANDAL qui           
                                                                            semble très heureux de nous revoir. 
On se dirige vers un vieux restaurant chinois typique, le "Old China Cafe"!!! C'est un très vieux restaurant sur les murs duquel on a accroché des vieilles photos de l’endroit il y a plus de 50-70 ans. Le restaurant propose des plats NONYA de MALACCA et de PENANG. Enfin, la nourriture est surtout malaisienne et elle est très bonne, parfumée à la citronnelle, au curry et à la noix de coco. Il était temps!! Pourquoi devions-nous attendre la fin du voyage pour bien manger le midi en Malaisie?





Nous marchons par la suite dans le quartier chinois de Kuala Lumpur vers le marché chinois, le JALAN PETALING. Marché par excellence oû on trouve de tout. 




On aperçoit de très nombreuses "shophouses", certaines très vieilles, d'autres, modernes. On marche dans une rue où on vend au grand jour les contrefaçons des portefeuilles, sacoches, lunettes fumées, etc.. des grandes marques, DIOR, LOUIS VUTTON, BURBERRY, etc.. Étrange qu'un pays permette que des commerces vendent des contrefaçons des produits de grandes marques lorsque ces mêmes grandes marques ont pignon sur rue et sont vendues,  entre autres, dans des commerces qui portent leurs noms dans le quartier commercial riche situé tout à côté de notre hôtel, appelé le "GOLDEN TRIANGLE". 
Nous visitons le plus vieux temple hindou de Kuala Lumpur, le temple SRI MAHAMARIAMMAN, Ce grand temple très décoré date de 1873. On remarque la grande porte monumentale (GOPURAM) haute de 23m ornée d'une pyramide constituée d'à peu près toutes les divinités hindoues. Assez remarquable comme sculpture. L'intérieur du temple est cependant assez sobre.
On arrive au CENTRAL MARKET qui abrite des boutiques d'artisanat, certaines originales, d'autres, et c'est la majorité, très commerciales avec des produits très probablement produits en CHINE. Il y a cependant de très beaux produits. Ce marché est à voir.
Nous retrouvons notre hôtel, le Ritz Carlton et ses deux piscines. Vraiment un bel hôtel. En fin d’après midi, le ciel se couvre, comme à l’habitude, mais le tonnerre est vraiment assourdissant. Phénomène rare dans ces cas, je me suis réfugié à l’intérieur. Pas question de rester à l’extérieur avec un tel tintamarre.





On se rend au restaurant à pied, en passant dans les galeries commerciales qui relient le Ritz au Marriott, situé juste à côté. Opulence oblige, toutes les grandes marques sont présentes, dont les bijoutiers et horlogers célèbres.
Le souper à lieu dans un grand restaurant malaisien, l'ENAK, autre restaurant de spécialités malaysiennes très créatives et magnifiquement présentées. Un vrai régal, avec beaucoup de parfums. Un des meilleurs repas du voyage.

Au retour, nous avons pu finalement prendre une petite marche autour de notre hôtel qui est situé dans le GOLDEN TRIANGLE. C’est un quartier commercial riche. Si on s’intéresse aux gens qui circulent dans les rues de ce quartier, on remarque que la très grande majorité est chinoise. On voit très peu de Malais. Est-ce la confirmation de qui détient la richesse dans ce pays, et qui a donc les moyens de se payer ces objets de luxe, ou plutôt sur quelles valeurs est-ce que ces deux grands peuples construisent-ils leurs vies? Les valeurs de l’Islam versus celles du taoïsme. À suivre.