vendredi 24 août 2012


13 JUIN - AGADIR MAROC - VISITE DE TAROUDAN
Pour un choc des cultures, c'est tout un choc!!
Comment retrouver une civilisation si différente à seulement 60 km des côtes de l'Espagne?
D'abord la géographie ressemble à celle de Lanzarote; très peu de végétation sur un sol beige poussiéreux. Pas que la situation géologique fut la même évidemment, mais la désolation. Puis, ce sont les gens et la pauvreté. Je ne m'attendais pas à retrouver tant de pauvreté au Maroc. Le guide n'y a pas fait allusion, mais lorsqu'on quitte AGADIR, avec ses constructions multiples le long de l'avenue Mohamed, et qu'on arrive à Taroudan, c'est la qu'on constate cette pauvreté qui se manifeste d'abord par la saleté qu'on retrouve partout: énormément de déchets de plastique, bouteilles et sacs qui inondent les bordures de terrain. Il n'y a pas d'aménagement paysager le long des routes, dans les ronds points, ou sur les terrains des gens. On sait qu'on est dans un pays sous développé.
Les immeubles d'Agadir sont bas, blancs, certains beiges et un peu de rouge. Beaucoup de construction de maisons modernes, avec des fenêtres, car la maison marocaine ancienne ne comportait pas de fenêtres. Il y avait une cour intérieure, mais pas de fenêtres. Près de Taroudan, on note la présence de maisons non finies, comme au Caire. Les tiges métalliques sortent du toit, comme pour indiquer que la maison n'est pas encore terminée. Y aurait-il, comme au Caire, une absence de taxes municipales lorsque la maison n'est pas terminée. Mais elles sont habitées.
Ensuite, c'est la présence des hommes partout où il y a quelque chose à vendre. Les femmes n'ont que des rôles d'acheteuse. Dans les cafés, ce ne sont que des hommes. D'ailleurs, on y note une absence d’alcool, ce n'est que du thé à la menthe.
Les femmes sont toutes habillées de djellabas, certaines sont magnifiques. La robe djellaba n’est pas un symbole religieux. C'est la façon dont les hommes et les femmes marocaines s'habillent. Certaines sont voilées, et peu sont toutes de noir vêtue ou portent la burka. Nous n’avons vu qu’une femme toute vêtue de noir, et même sans trous pour les yeux!!.
Finalement, c'est une drôle de sensation que de marcher en groupe de 25 dans les rues de Taroudan suivant un guide, dans un pays si pauvre. Les gens ne sont pas si entichés que c'a de te voir; on se sent regardé, et presque personne te sourit. J'ai vraiment eu l'impression d'être dans un aquarium, observé par les humains.

AGADIR, c'a veut dire "grenier"- car on y a vu beaucoup d'agriculture, le long de la route menant à Taroudan. Du maïs, des bananes, des oranges: il y en avait partout.
Le long de la route, on voit des km² d'arbres qu'on appelle des Argans, et à partir des olives desquelles on fabrique une huile qui aurait des propriétés particulières, dont celle de diminuer le cholestérol. 

Comme toute bonne destination touristique, le long de la route, par hasard (sic !!), on retrouve un berger avec une dizaine de chèvres, dont 4-5 sont dans l'arbre. Quelle belle opportunité de photo!!, mais on l'a vu quand même. Ces arbres sont uniques à la région et requièrent évidemment très peu d'eau. Car il y a sécheresse dans la région depuis 6 ans. Les fermiers doivent maintenant aller chercher l’eau par des puis de plus de 250m de profond. La nappe phréatique est de plus en plus profonde.
Cette région est une région Berbère, et non maure. Les berbères préfèrent se faire appeler 'Imazir" ou personne libre. Le nom berbère vient des romains qui les considéraient comme « barbares ». On peut comprendre que les berbères n'aiment pas se faire appeler ainsi. Ils parlent le "Tamazir" qui est devenue une des langues officielles du Maroc, avec l'arabe.

Nous prenons le thé dans l'ancien palais du gouverneur, qui est maintenant devenu un hôtel appelé Hôtel Palais Salam. Un peu laissé à lui même, ceci nous permet cependant de mieux apprécier l'intérieur de ces anciens palais. On peut apprécier comment les marocains qui ont les moyens ont su créer des jardins magnifiques. On prend le thé â la menthe, mais je le trouve trop sucré. 

Dans la médina de Taroudan, on ne voit que de la pauvreté, entre autre  des gens qui doivent être à la limite de la survie. Les autos sont toutes très vieilles et sales, les vélos aussi. C'est sale, point. Beaucoup de poussière. On se fait presque harceler par les marchands, à l'endroit ou notre guide nous à laissé pour faire des achats. Je ne me sens pas près de marchander ici. 

Puis, on va dans une coopérative appelée Roudana Taganet, où nous pouvons acheter des produits à base d'huile d'Argan. Je me procure une crème de visage à l'amande. Retour vers le bateau.
Note – cette crème s’avèrera médiocre et de plus, elle sent les amandes. 





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