Note au départ : le lecteur pourra
constater que quelques fois, il reconnaîtra des passages des guides « Voir » et « Michelin ». C’est volontaire, pour ajouter
du contenu aux descriptions du voyage.
Première journée grisâtre et un
peu pluvieuse, mais le soleil est quand même apparu vers le milieu de la journée.
La journée un peu
pluvieuse nous procure un avantage, elle nous permet de sentir les nombreuses
odeurs des différentes espèces d'arbres et de fleurs qu’on
voit dans le jardin.
Propriété du SHOGUN
ASHIKAGA YOSHIMITSU, le terrain et le pavillon d'or voulaient représenter la
terre pure du Bouddha dans le monde. À cause du commerce avec les chinois, le
SHOGUN prospéra et le pavillon devint le plus célèbre de la
période KITAYAMA, les deux étages supérieurs du pavillon sont recouverts de feuilles d'or.
Le site est magnifique et les jardins
sont très bien tenus. Le pavillon peut être admiré de partout, le long de la circonférence du lac. Un chemin ombragé débouche sur un beau jardin à l’extrémité duquel se dresse le pavillon légendaire. Il s’agit d’une réplique fidèle de l’original, détruit par un incendie volontaire en 1950 ; l’événement a été raconté par l'écrivain MISHIMA YUKIO dans un livre intitulé "Le pavillon d'or" en 1956. Ce fut un succès.
Le site est magnifique et les jardins
sont très bien tenus. Le pavillon peut être admiré de partout, le long de la circonférence du lac. Un chemin ombragé débouche sur un beau jardin à l’extrémité duquel se dresse le pavillon légendaire. Il s’agit d’une réplique fidèle de l’original, détruit par un incendie volontaire en 1950 ; l’événement a été raconté par l'écrivain MISHIMA YUKIO dans un livre intitulé "Le pavillon d'or" en 1956. Ce fut un succès.
Le temple RYOAN-JI de la secte bouddhiste RINZAI, situé un peu plus loin, renferme un jardin ZEN de sable et de pierres considéré comme le plus parfait jamais conçu. C'est le premier jardin sec sensé représenté ou la mer ou les nuages. Il mesure 25m x 10m et il fut créé au début du 16ieme siècle, au début de l'ère MUROMASHI, par un moine ZEN.
C'est une surface de sable blanc ratissée sur laquelle on a déposé 15 rochers regroupés en 5 groupes. En le regardant, on en arrive toujours à des questions sans réponses; qu'ont voulu signifier les artisans qui l'ont élaboré? Dans les autres jardins tout aussi manucurés, on balaie les feuilles qui sont tombées sur la mousse, car c'est aussi le jardin des mousses.
On y retrouve un petit bassin rond dans
lequel on a percé un petit trou carré, le TSUKABAÏ. Le long de ce trou, sont alignés quatre signes chinois qui
signifient "J'apprends pour être comblé", sens ZEN de "Si on n'apprends pas, même si on a tout,
on ne sera jamais comblé", Je crois que c'est vrai!
Excellent lunch à l'hôtel Westin, puis on termine la journée par la visite du château de NIJO (NIJO-JO).
Construit en 1603 par le 1ier SHOGUN TOKUGAMA IEYASU, c'est un des plus beaux exemples de la période ÉDO et de la culture MOMOYAMA au Japon. En 1867, le château devint la propriété de l'empereur.
La porte KARAMONA est très belle, toute noire avec des incrustations de feuilles d’or. Elle s’orne d’une frise sculptée d’oiseaux en vol, de paons et de fleurs délicates, rappelant les sculptures du TOSHO-GU que nous avons vues à NIKKO. Visite intéressante parce que on voit beaucoup de murs originaux peints avec les motifs du temps, et on a place des mannequins grandeur nature pour nous donner une idée de ce que pouvait avoir l'air l'occupation des espaces et la place que prenaient les différentes personnes invitées face au SHOGUN. Mais nous ne pouvons pas prendre de photos!! Les plafonds sont en caisson, les planchers dits "rossignols" parce qu'en marchant dessus, ils émettent un bruit qui ressemble au chant du rossignol. Ceci pour aviser les personnes qui habitaient le château de la venue des intrus. Système d'alarme du 17ieme siècle!!
On y retrouve aussi un très beau jardin, mais moins impressionnant que les autres jardins visités jusqu'à présent.
Souper dans un restaurant japonais particulier, un OCHAYA, avec spectacle de GEICHAS. Les GEICHAS ne sont pas des prostituées ; ce sont des artistes professionnelles.
La connaissance des arts traditionnels, une répartie verbale brillante et la capacité de garder un secret leur permettent de gagner le respect et parfois l’amour de leurs clients nantis, et souvent influents. La profession est actuellement en déclin. La fière GEISHA préfère être appelée GEIKO (enfant des arts). La MAIKO est l’apprentie GEISHA. Les visages blancs et les lèvres rouges au dessin délicatement précis sont des idéaux de beauté au NIPPON.
On peut aussi admirer la courbe du cou dont la peau n’est pas peinte, qui inspire la volupté. Le cou des MAIKO, lui, laisse paraître un peu de peau; la volupté ne serait peut-être pas encore au rendez-vous, chez ces apprenties. L’art des GEISHAS n’est enseigné qu’à KYOTO. Les jeunes femmes portent une coiffure distinctive et un costume particulier – un long OBI aux extrémités pendantes, de grandes socques (KOPPORI) et un sous kimono au col brodé. Lorsqu’elles deviennent GEIKO, elles échangent leur col brodé pour un col blanc. Le costume et la coiffure de la MAIKO sont plus élaborés que ceux de la GEICHA.
Cette dernière joue de l'instrument traditionnel à trois cordes, le SHAMISEN, et la MEIKO (apprentie GEISHA), danse. Les deux GEISHAS qui ont fait le spectacle ne rient pas. C’est un spectacle très très lent, sur une musique très très traditionnelle !! On nous a permis de prendre des photos avec elles ; ça fait très touristique mais l'expérience en vaut la peine.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire