Note au départ : le lecteur pourra
constater que quelques fois, il reconnaîtra des passages des guides « Voir » et « Michelin ». C’est volontaire, pour ajouter
du contenu aux descriptions du voyage.
Une deuxième journée un peu grisâtre et sans soleil, mais sans pluie.
Nous visitons le
sanctuaire de FUSHIMI-INARI, temple shintoïste fondé en 1611.
Ce temple est probablement un des plus insolites du Japon.
Sur 4 km on dénombre environ
30,000 TORII qui se succèdent le long d'un chemin qui se rend jusqu'au sanctuaire. Mais nous
n'en avons marché qu'à
peu près 0,5km. Depuis le 8ième siècle, on offrait un TORII à la déesse
INARI, la protectrice du riz.
Aujourd'hui, les donateurs offrent le TORII à la même déesse, mais pour avoir du succès en affaire. La religion a su s'adapter à la modernité! Nous avons la chance d'assister à une cérémonie shintoïste. La cérémonie est présidée par un prêtre qui tourne le dos aux gens qui ont payé pour avoir cette cérémonie. Elle est très courte et elle se termine par le SAKÉ.
Ici encore, on voit
plusieurs écoles visiter ce site, comme nous en avons vu dans tous les temples
visités jusqu'à présent. Au Québec, les étudiants
ne visitent pas leur patrimoine religieux. Mme SEKI nous dit que les
professeurs ne parlent pas de religion. Ce sont les guides locaux qui présentent
les temples aux enfants. Il me semble que ceci devrait se faire au Québec ; visiter le
patrimoine religieux de son pays !. Ça pourrait aussi forcer les étudiant à se poser des questions sur la religion.
Puis on visite le GEKKEIKAN
SAKÉ MUSÉUM, musée destiné à
présenter la fabrication traditionnelle du SAKÉ. Visite intéressante
qui se termine par la dégustation de deux sakés, un sec et un plus sucré, et une liqueur aux
prunes. On en profite pour faire l'acquisition de deux bouteilles de SAKÉ que nous
dégusterons chez nous avec des sushis. Le SAKÉ est une boisson
traditionnelle obtenue par la fermentation du riz dans l'eau douce. La
fermentation est lente et on utilise uniquement que 30% du grain de riz. Le
meilleur SAKÉ est fabriqué
lorsqu'il ne reste que 30% du grain de riz! On appelle ce
SAKÉ le JUMMAI-CHE. On retrouve aussi le SAKÉ à l'intérieur de tous les temples shintoïstes. Il y avait auparavant plus de
27,000 fabricants de SAKÉ. Aujourd'hui, il n'en reste que 1800.
En sortant du restaurant, après le lunch, on fait la rencontre d'un couple de jeunes mariés, mais cette fois, dans la tradition occidentale. Scéance photo tout ce qui est traditionnel.
En après-midi.
Balade dans le quartier PONTO-CHO. On aurait pu se promener le long de la rivière
KAWO-GAWA, mais il fait très froid aujourd'hui. On fait donc du Shopping dans les grands magasins du
quartier et au marché
NISHIRI, pour finir dans les galeries TEREMACHI. Que de
monde, et que de variété de produits!! Ce marché contient tout ce qui
est traditionnel dans la cuisine japonaise, particulièrement la cuisine
kyotoïte. On fait l'expérience d'entrer dans un PACHENKO, véritable enfer sur
terre. Endroit fermé
où en plus on peut fumer,
il y a une armée de machines à
boule qui font un bruit infernal. Semblerait que les
japonais vont là pour se détendre!!!
On termine cette journée par un
souper dans un restaurant italien situé dans l'hôtel japonais
OKURA.
Addendum: notre guide
s'est choquée parce que certains membres de notre groupe ont traversé un
passage à niveau dont les cloches venaient de sonner, et la barrière
s'abaissait: "Au Nippon, on ne fait pas ça!!!"
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