Note au départ : le
lecteur pourra constater que quelques fois, il reconnaîtra des passages des guides « Voir » et « Michelin ». C’est volontaire, pour ajouter
du contenu aux descriptions du voyage.
Encore une belle journée. Il fait soleil et 15'C
Nous quittons visiter
le plus grand parc de Tokyo, le parc "UENO".
Pour se rendre au parc,
on traverse un quartier résidentiel qui serait, selon la guide SEKI-SAN, le quartier le plus
pauvre de Tokyo, le quartier YANAKA.
J'ai déjà vu plus grande pauvreté
que cela!!. Ce quartier a survécu aux séismes et aux
bombardements américains. On a donc une
certaine impression de ce que pouvait avoir l’air une rue de Tokyo en 1940. Tout est propre et organisé, rien ne traîne. Les résidences ne me semblent pas du tout délabrées, même si elles sont serrées les unes contre les
autres. Belle balade dans ce quartier.
On a débuté par la
visite du plus grand cimetière de Tokyo, genre Père Lachaise de Tokyo, le cimetière de YANAKA. Les rites funéraires
ressembleraient aux nôtres. En déambulant les rues de ce quartier, on remarque qu'il n'y a pas d'autos
stationnées le long des rues. Ici, pour avoir une plaque, il faut prouver qu'on
a la place pour la garer. Alors les gens ont des garages, même si
leurs résidences sont relativement petites.
Fait caucasse, les gens de 70 ans
et plus doivent apposer un collant sur la partie avant de leur auto (!). Ce collant prend la forme d'une larme. J'en ai remarqué quelques unes. Serait-ce une forme de discrimination envers les personnes âgées ou une façon d'avertir d'un danger présumé. Il y aurait probablement plus d'avantages à en placer sur les capots des autos des moins de 25 ans!!
Autre
anecdote, lorsqu'on voit un chat devant une résidence ou un commerce, c'a veut dire: "Vous êtes les
bienvenus". Puis on arrive au parc lui-même. Malheureusement,
les cerisiers sont au faite de leur fleuraison. Mais il y a beaucoup de monde
au parc. On réalise que dans tous les parcs du monde, il y a des gens qui vendent des
produits alimentaires, des souvenirs et de l'artisanat. Il y a des amuseurs
publics. Ici, c'est la même chose. On a même le bénéfice d'assister à
une présentation impromptue d'une chorale d'enfants.
On arrive au Musée National
de Tokyo. Cinq bâtisses abritent des pièces archéologiques relatant l'histoire de Tokyo. Les bâtiments sont beaux.
Le premier est traditionnel, il abrite la galerie HON-KAN contenant des trésors
nationaux ( collection diverse, dont des sabres samouraï), le deuxième, fermé, est de style colonial. Il contient la galerie TOYOKAN. Le troisième, non
visité, est de style contemporain, mariant
l'architecture traditionnelle japonaise et la moderne. On dirait du Mis
Vandero. Il abrite la galerie HAISEKAN. Puis le quatrième, le HYOKEIKAN, est vide.
Un dernier bâtiment est la galerie des trésors HORYU-JI qui est de style très moderne, qui abrite des objets fabuleux du temple HORYU-JI de NARA, que nous visiterons un autre jour. Parmi ces objets, une collection de bouddhas impressionnante, qui fait partie de des objets rares.
Retour dans GINZA restaurant ISOOURA, où on nous sévira de la nourriture ethnique, composée à majorité d'aliments divers (légumes, poissons et viande) frits et servis sur une brochette. Excellent.
Puis le quartier
ASAKUSA au nord-est de TOKYO. Quartier très animé, avec son arcade
NAKAMISE-DORI, qui est en fait une petite rue totalement remplie de commerces
divers qu'on retrouve dans les foires.
On voit ici et là, comme
nous l'avions vu aussi au temple HASE-DERA hier à KAMAKURA, des
femmes habillées du traditionnel kimono japonais. C'est très joli. Quelques
hommes aussi en portent.
Une découverte: en marchant, sur un vase situé à l'entrée d'un des nombreux temples, je découvre une SWASTIKA, mais avec une croix à branches coudées à sens horaire, sens différent de celle de la SWASTIKA nazie. Le mot SWASTIKA, emprunté au sanscrit, veut dire "qui conduit au bien-être".
C'est l'un des symboles les plus répandus et les plus anciens qui soient. Notre guide nous apprend, et ceci à ma grande surprise, que Hitler considérait le svastika comme un symbole aryen remontant aux Indo-européens primitifs, le symbole du combat pour la victoire de l'Aryen.
Puis nous revenons à GINZA
nous promener dans LE quartier de shopping avec les boutiques aux grands noms
comme on en trouve dans toutes les grandes capitales du monde. Départ à l'intersection
de GINZA YONCOME. Ici, il y a pas mal de monde, énormément de
monde.
C'est l'architecture qui est intéressante, car on y retrouver les mêmes commerces de luxe que dans toutes les grandes capitales de la planète. Il y a bien quelques commerces d'artisanat "de luxe", mais les grands magasins HANKYU, SEIBU, MATSUKA, contiennent la même marchandise qu'on voit partout ailleurs.
Autre
observation: le Japon compte un très faible taux de chômage. Je crois savoir pourquoi. Au magasin MITSUKOSHI, du même genre
que la Baie, mais en plus beau, je n'ai jamais vu autant d'employés sur un
plancher. Par exemple, pour le petit coin Feragamo, sacs à main, souliers et
portefeuille, j'ai compte au moins 5 employés. Au Québec, on ne
peut pas trouver un vendeur sur tout un plancher. Ici, c'est l'abondance. Mais
je dois avouer qu'il y avait énormément de monde dans le commerce. Mais quand même!!
Autre commentaire. On
voit très peu d'étrangers. La société japonaise a peu d'immigration. Les écoliers sont tous japonais, du moins il me semble. Es-ce que ça fait du
Japon une société très fermée sur elle-même?
On reprend l'autobus
pour aller prendre le monorail qui fait partie
du système de transport de Tokyo. C'est la ligne YURIKAMOME qui traverse la
baie de Tokyo par le pont de "L'Arc-en-ciel".
On traverse le nouveau
quartier de ODAIBA, qui est un quartier entièrement repris sur
la baie de Tokyo. Une forêt de gratte-ciels. Cette balade nous permet d'admirer Tokyo et ses
innombrables gratte-ciels. Au coucher du soleil, nous admirons la silhouette de
la ville, à côté d'une statue de la liberté, don de Chirac à
la ville de Tokyo.
Soupe à l'hôtel, nourriture mixte, très bon. Une bouteille de vin espagnol très très ordinaire coûte 54,000Y, soit 60$ CAN. Très cher le vin dans les hôtels.
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