Départ plus matinal à 8h00 car la journée sera longue.
Super belle journée ensoleillée encore. Nous sommes chanceux. On annonce 9'C à NIKKO.
La route pour se rendre pourrait être belle mais pour la majorité du
voyage, il y a des murs pare-sons qui nous empêchent de voir le
paysage. On sait cependant qu'on quitte la zone urbaine. On voit d'abord des collines
avec beaucoup d'arbres feuillus. Les cerisiers sont moins "avancés"
car il fait plus froid. Puis les collines se changent en montagne. On arrive à NIKKO, on
passe devant le pont arc bouté
de SHINKYO, de couleur ocre. Ce pont marque l'entrée de la
zone sacrée. La légende veut que le moine bouddhiste
SHODO SHONIN, qui construisit le premier temple, traversa le DAIYA, nom de la
rivière, sur le dos de deux énormes serpents. Le pont d’origine date de 1636. Le
pont actuel date de 1907.
Le premier temple est bouddhiste, le RINNO-JI, qui est en complète rénovation.
Le temple est entièrement enveloppé
d'un bâtiment où les ouvriers travaillent. C'est le temple du bouddha AMITABHA, le dieu
de la lumière éternelle. Ce bouddha très
populaire pour sa compassion est entouré de deux déesses KANNON; la déesse aux
1000 bras et celle à la tête de cheval. Le bouddha
AMITABHA est tout en bronze et est très intéressant.
Puis, au travers d'une forêt de pins absolument magnifiques qui lui sert d'écrin, le très grand
mausolée de TOSHO-GU, le plus grand
mausolée du Japon et faisant partie du patrimoine de l'Unesco. C'est un mausolée shintoïste. Construit
par TOKUGAWA IEMITSU, qui cherchait à éblouir le peuple. Deux années durant, quelques
15,000 artisans venus de tous les coins du Japon travaillèrent pour créer cet ensemble
somptueux.
On y entre par un très grand TORII en béton. Le Chemin de gravelle nous mène ensuite à la pagode à 5 étages, construite en 1650.
Puis nous apparaissent un à un les
quelques dizaines de bâtiments tous aussi magnifiquement sculptés les uns des
autres. Certains stockaient les aliments, d'autres abritaient les soldats, un était une
bibliothèque.
On accède au temple, le YAKUSHI-DO, dont l'acoustique fait resurgir le son du dragon peint au plafond, le NAKYRIU. La personne en fait une démonstration en cognant deux bouts de bois à différents endroits du temple. La différence est nette. On entend l'écho.
Puis on arrive devant une porte qui nous mènera à une deuxième cour,
la porte YOMEI-MON, une des plus belles réalisations de ce mausolée. Plus de
500 sculptures de différents animaux, fleurs, oiseaux très colorés, en contraste
avec le centre de la porte qui elle est peinte en blanc. On accède ensuite au temple ou on retrouve
des œuvres originales magnifiquement rénovées. Le tombeau du
seigneur TOKUGAWA IEYASU se trouve en haut de quelque 100 marches. Tombeau très modeste,
comparé au complexe de temples et de ses bâtiments de
service. Tout ceci dans un décor montagneux rempli de cèdres qui ressemblent à
ceux qu'on retrouve au parc Stanley en Colombie Britannique.
Tout simplement magnifique.
Ce mausolée de TOSHO-GU est de loin le mausolée le plus imposant que nous n'ayons jamais vu jusqu'à présent, et il en sera de même pour la suite du voyage. Chaque bâtiment est sculpté et coloré de façon originale, et le site est magnifique.
Ce mausolée de TOSHO-GU est de loin le mausolée le plus imposant que nous n'ayons jamais vu jusqu'à présent, et il en sera de même pour la suite du voyage. Chaque bâtiment est sculpté et coloré de façon originale, et le site est magnifique.
Ensuite, on grimpe à
1450 mètres pour luncher sur les bords du lac CHUZENJI, au pied du mont
NANTAI. Lunch très occidental composé d'un potage au mais et
d'une truite saumonée du lac.
On revient ensuite vers Tokyo en faisant un arrêt à la
cascade de KEGON, d'une hauteur de 90m. Ici, un premier étudiant s'est
suicidé, et il semblerait que d'autres ont suivi et suivent encore. La cascade
est tout ce qu'il y a de banal lorsqu'on vient du Canada. Surtout de ces temps-ci, je passais devant les chutes Montmorency, à Québec, avant hier, et c'était un vrai torrent, une vraie chute, quoi!! Ca, c'était impressionnant!!
Retour à Tokyo
Souper français à l'hôtel; c'a change du japonais, mais je dois avouer que j'aime la très grande variété de cuisine japonaise. Je reviendrai la dessus dans un autre blogue.
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