SAMEDI 11 AVRIL
-KUALA LUMPUR-TAMAN NEGARA
(note : le lecteur pourra
retrouver des passages copiés du guide sur la Malaisie, Singapour et Brunei du
guide « Lonely Planet » et des passages du livre de voyage remis par
Voyages Lambert. Ceci est volontaire et permet d’ajouter des informations
pertinentes aux commentaires personnels)
Nous quittons
Kuala Lumpur après deux jours de visite. Bonne impression de cette ville, mais
on ne peut pas dire qu’on la connaisse après si peu de temps, surtout que nous
n’avons pas eu une minute pour juste explorer les environs de l’hôtel. Il me
semble cependant que cette ville est difficile à découvrir à pied. De toutes
façons, nous revenons deux autres jours à la fin du voyage. Nous prenons trois
heures de route pour se rendre au plus grand parc national naturel de la
Malaisie péninsulaire: TAMAN NEGARA. Il est situé dans l'état de PAHANG. TAMAN
NEGARA signifie "parc National ». Comme celui que nous visitons est
le plus gros de la Malaysie, on ne lui donne pas d'autre nom. La dimension du
parc est plus de deux fois la superficie du Luxembourg (4343km2) et contient
des forêts vieilles de plus de 120 millions d'années. C’est le poumon vert de
la Malaisie. Cette forêt est si vieille parce qu’il n’y a pas eu de périodes
de glaciation le long de l’équateur ni d'éruptions volcaniques ou autres grands
bouleversements géologiques. On circule d'abord sur des autoroutes et par la
suite sur des routes modernes à deux voies. Tout le long de ces routes, on
aperçoit encore les plantations de palmiers et aussi beaucoup de forêt
tropicale. Le pays n'est pas pauvre car on voit ici et là des développements
immobiliers modernes probablement pour héberger les travailleurs des
plantations et les habitants des villages que nous traversons. Nous déjeunons
dans un petit restaurant local dans la ville de JERANTUT, principale ville
avant le parc. C'est un restaurant chinois, le SALAMAT DATANG. Le menu affiché
à l'entrée est écrit dans la langue chinoise et tamoule et non en malais. Le
guide m'informe que les malaysiens musulmans ne vont pas manger dans ce
restaurant car il n'est pas Halal. Alors comme le restaurant ne sert que des
chinois, le menu n'est pas écrit en malais!!
À l'arrivée, à l'entrée du parc, à KUALA TIMBELING, on prend conscience des dommages qu'a causé une des plus importantes inondations des 50 dernières années en Malaisie. L'eau du SUNGAÏ TIMBELING est montée près de 5 mètres au dessus du niveau des habitations. Les gens ont beaucoup réparé, mais il persiste des signes de dévastation, comme des maisons penchées vers l'eau. Beaucoup reste à faire, mais on doit apprécier la rapidité avec laquelle ils ont reconstruit les infrastructures nécessaires pour continuer l'activité touristique.
Pour se rendre à l'hôtel, on doit prendre un bateau traversier. On se rend à notre hôtel qui est en fait un "resort" constitué d'une centaine de petites maisonnettes le long d'un sentier aménagé.
Le nom du complexe est le MUTIARA TAMAN NEGARA. On doit passer par ce complexe pour entrer dans le parc naturel. Les maisonnettes sont modernes et bien équipées, mais il a fallu beaucoup de temps pour que la chambre se refroidisse.
La température oscille toujours autour de 35-37’C mais avec 90% d'humidité. Toutes les employées féminines portent le hijab et cette partie de leur uniforme est un choix personnel. Elles portent toutes un polo vert lime, mais la couleur et le style de leur hijab est personnel. Ça leur donne beaucoup d'élégance.
Apres le lunch, on part visiter un village habité par des ORANG ASLI (peuple autochtone), de la tribu des BATEK.
On prend place dans des "long
boat", et on remonte la rivière qui est très peu profonde. On peut
remarquer l'habileté de ces conducteurs de bateaux. Il y a une personne assise
à l'avant qui pousse quelquefois le bateau pour éviter une pierre. On constate
la grande dévastation que l'inondation a causée aux berges de la rivière. On ne
peut qu'imaginer ce que les berges avaient l’air car actuellement, on ne peut
voir que des berges ravagées, érodées jusqu'au sable, avec de nombreux arbres
couchés. Mais quand même, la vue est belle. Arrivé au village, on aperçoit des
enfants et des adolescents habillés à l’occidentale, mais vivant dans des
huttes primitives.
Chacune des quelque 10 familles habitant ce village vit dans une hutte qui n'est constituée en fait que d'une seule pièce. C'est très primitif, c’est très sale et ce n'est pas ordonné et organisé. Chaque famille a de 8 à 10 enfants. Les enfants ne vont pas à l'école, le gouvernement a tenté, mais les parents retiennent les enfants après quelques semaines. Les femmes commencent à avoir des enfants dès leur jeune âge, 14-15 ans.
À la fin de la visite, on a pu apercevoir quelques mamans qui apparaissent effectivement très jeunes. Les adolescents semblent ne rien faire. On nous dit qu'ils vivent de la chasse et de la pêche et que la chasse est celle du singe.
On assiste alors à une démonstration de leur technique de chasse. C'est un long lance-fléchette appelé ARBACAN, sculpté dans un bois dûr, dans lequel on introduit une fléchette d'une quinzaine de cm sculptée à partir du bois de rotin.
Assez ingénieux. Le plus vieil habitant du village nous fait ensuite la démonstration du tir de la fléchette et il fait mouche à chaque fois sur le petit ourson qui sert de cible.
Liette a même tenté la technique! Par la
suite, un adolescent nous montre comment ils font du feu à partir d'une tige
souple en rotin et d'un morceau de bois très mou. Rapide et impressionnant
aussi. Nous n'avons pas vu de mâles adultes dans le village. Peut-être sont-ils
à la pêche ou à la chasse? Il faut qu'il fasse chaud pour vivre ainsi. Lors des
pluies torrentielles, le village doit reposer sur une coulée de boue. Ces gens
déménagent aux 3-6 mois, dépendant de l'abondance des ressources naturelles
présentes pour leur subsistance.
À l'arrivée, à l'entrée du parc, à KUALA TIMBELING, on prend conscience des dommages qu'a causé une des plus importantes inondations des 50 dernières années en Malaisie. L'eau du SUNGAÏ TIMBELING est montée près de 5 mètres au dessus du niveau des habitations. Les gens ont beaucoup réparé, mais il persiste des signes de dévastation, comme des maisons penchées vers l'eau. Beaucoup reste à faire, mais on doit apprécier la rapidité avec laquelle ils ont reconstruit les infrastructures nécessaires pour continuer l'activité touristique.
Pour se rendre à l'hôtel, on doit prendre un bateau traversier. On se rend à notre hôtel qui est en fait un "resort" constitué d'une centaine de petites maisonnettes le long d'un sentier aménagé.
Le nom du complexe est le MUTIARA TAMAN NEGARA. On doit passer par ce complexe pour entrer dans le parc naturel. Les maisonnettes sont modernes et bien équipées, mais il a fallu beaucoup de temps pour que la chambre se refroidisse.
La température oscille toujours autour de 35-37’C mais avec 90% d'humidité. Toutes les employées féminines portent le hijab et cette partie de leur uniforme est un choix personnel. Elles portent toutes un polo vert lime, mais la couleur et le style de leur hijab est personnel. Ça leur donne beaucoup d'élégance.
Apres le lunch, on part visiter un village habité par des ORANG ASLI (peuple autochtone), de la tribu des BATEK.
Chacune des quelque 10 familles habitant ce village vit dans une hutte qui n'est constituée en fait que d'une seule pièce. C'est très primitif, c’est très sale et ce n'est pas ordonné et organisé. Chaque famille a de 8 à 10 enfants. Les enfants ne vont pas à l'école, le gouvernement a tenté, mais les parents retiennent les enfants après quelques semaines. Les femmes commencent à avoir des enfants dès leur jeune âge, 14-15 ans.
À la fin de la visite, on a pu apercevoir quelques mamans qui apparaissent effectivement très jeunes. Les adolescents semblent ne rien faire. On nous dit qu'ils vivent de la chasse et de la pêche et que la chasse est celle du singe.
On assiste alors à une démonstration de leur technique de chasse. C'est un long lance-fléchette appelé ARBACAN, sculpté dans un bois dûr, dans lequel on introduit une fléchette d'une quinzaine de cm sculptée à partir du bois de rotin.
Assez ingénieux. Le plus vieil habitant du village nous fait ensuite la démonstration du tir de la fléchette et il fait mouche à chaque fois sur le petit ourson qui sert de cible.
Nous soupons au
restaurant de l'hôtel. Minimal. Poulet, riz, pâtes tomates et légumes. Fruits
pour dessert. Le vin français n'est pas cher!!
Apres souper, nous entamons une marche nocturne de 45 minutes dans la jungle sur un sentier tout balisé avec des planches de bois sur le sol. On ne voit pas grand chose; quelques insectes, un scorpion; le guide nous parle beaucoup des arbres. La balade est intéressante quand même. Dans le Lonely Planet, on écrit qu'il y a tellement de sentiers balisés et de touristes, qu'il y a peu de chances qu'on rencontre des animaux lors de nos ballades. Les animaux ont été repoussés au plus profond de la jungle.
On dort bien
dans ces chambres et à ma grande surprise, les bruits de la jungle ne sont pas
si forts que cela ; seuls quelques macaques prennent leur marche sur notre
toit !.
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