mardi 19 mai 2015

JOUR 9 - VOYAGE SINGAPOUR/MALAISIE/BORNÉO/BRUNEI – 3 au 26 avril 2015 – organisé par Voyages Lambert - SAMEDI 11 AVRIL -KUALA LUMPUR-TAMAN NEGARA

SAMEDI 11 AVRIL -KUALA LUMPUR-TAMAN NEGARA
(note : le lecteur pourra retrouver des passages copiés du guide sur la Malaisie, Singapour et Brunei du guide « Lonely Planet » et des passages du livre de voyage remis par Voyages Lambert. Ceci est volontaire et permet d’ajouter des informations pertinentes aux commentaires personnels)


Nous quittons Kuala Lumpur après deux jours de visite. Bonne impression de cette ville, mais on ne peut pas dire qu’on la connaisse après si peu de temps, surtout que nous n’avons pas eu une minute pour juste explorer les environs de l’hôtel. Il me semble cependant que cette ville est difficile à découvrir à pied. De toutes façons, nous revenons deux autres jours à la fin du voyage. Nous prenons trois heures de route pour se rendre au plus grand parc national naturel de la Malaisie péninsulaire: TAMAN NEGARA. Il est situé dans l'état de PAHANG. TAMAN NEGARA signifie "parc National ». Comme celui que nous visitons est le plus gros de la Malaysie, on ne lui donne pas d'autre nom. La dimension du parc est plus de deux fois la superficie du Luxembourg (4343km2) et contient des forêts vieilles de plus de 120 millions d'années. C’est le poumon vert de la Malaisie.  Cette forêt est si vieille parce qu’il n’y a pas eu de périodes de glaciation le long de l’équateur ni d'éruptions volcaniques ou autres grands bouleversements géologiques. On circule d'abord sur des autoroutes et par la suite sur des routes modernes à deux voies. Tout le long de ces routes, on aperçoit encore les plantations de palmiers et aussi beaucoup de forêt tropicale. Le pays n'est pas pauvre car on voit ici et là des développements immobiliers modernes probablement pour héberger les travailleurs des plantations et les habitants des villages que nous traversons. Nous déjeunons dans un petit restaurant local dans la ville de JERANTUT, principale ville avant le parc. C'est un restaurant chinois, le SALAMAT DATANG. Le menu affiché à l'entrée est écrit dans la langue chinoise et tamoule et non en malais. Le guide m'informe que les malaysiens musulmans ne vont pas manger dans ce restaurant car il n'est pas Halal. Alors comme le restaurant ne sert que des chinois, le menu n'est pas écrit en malais!! 
À l'arrivée, à l'entrée du parc, à KUALA TIMBELING, on prend conscience des dommages qu'a causé une des plus importantes inondations des 50 dernières années  en Malaisie. L'eau du SUNGAÏ TIMBELING est montée près de 5 mètres au dessus du niveau des habitations. Les gens ont beaucoup réparé, mais il persiste des signes de dévastation, comme des maisons penchées vers l'eau. Beaucoup reste à faire, mais on doit apprécier la rapidité avec laquelle ils ont reconstruit les infrastructures nécessaires pour continuer l'activité touristique. 
Pour se rendre à l'hôtel, on doit prendre un bateau traversier. On se rend à notre hôtel qui est en fait un "resort" constitué d'une centaine de petites maisonnettes le long d'un sentier aménagé. 
Le nom du complexe est le MUTIARA TAMAN NEGARA. On doit passer par ce complexe pour entrer dans le parc naturel. Les maisonnettes sont modernes et bien équipées, mais il a fallu beaucoup de temps pour que la chambre se refroidisse. 

La température oscille toujours autour de 35-37’C mais avec 90% d'humidité. Toutes les employées féminines portent le hijab et cette partie de leur uniforme est un choix personnel. Elles portent toutes un polo vert lime, mais la couleur et le style de leur hijab  est personnel. Ça leur donne beaucoup d'élégance. 
Apres le lunch, on part visiter un village habité par des ORANG ASLI (peuple autochtone), de la tribu des BATEK.
On prend place dans des "long boat", et on remonte la rivière qui est très peu profonde. On peut remarquer l'habileté de ces conducteurs de bateaux. Il y a une personne assise à l'avant qui pousse quelquefois le bateau pour éviter une pierre. On constate la grande dévastation que l'inondation a causée aux berges de la rivière. On ne peut qu'imaginer ce que les berges avaient l’air car actuellement, on ne peut voir que des berges ravagées, érodées jusqu'au sable, avec de nombreux arbres couchés. Mais quand même, la vue est belle. Arrivé au village, on aperçoit des enfants et des adolescents habillés à l’occidentale, mais vivant dans des huttes primitives. 
Chacune des quelque 10 familles habitant ce village vit dans une hutte qui n'est constituée en fait que d'une seule pièce. C'est très primitif, c’est très sale et ce n'est pas ordonné et organisé. Chaque famille a de 8 à 10 enfants. Les enfants ne vont pas à l'école, le gouvernement a tenté, mais les parents retiennent les enfants après quelques semaines. Les femmes commencent à avoir des enfants dès leur jeune âge, 14-15 ans. 






À la fin de la visite, on a pu apercevoir quelques mamans qui apparaissent effectivement très jeunes. Les adolescents semblent ne rien faire. On nous dit qu'ils vivent de la chasse et de la pêche et que la chasse est celle du singe.





On assiste alors à une démonstration de leur technique de chasse. C'est un  long lance-fléchette appelé ARBACAN, sculpté dans un bois dûr, dans lequel on introduit  une fléchette d'une quinzaine de cm sculptée à partir du bois de rotin. 

Assez ingénieux. Le plus vieil habitant du village nous fait ensuite la démonstration du tir de la fléchette et il fait mouche à chaque fois sur le petit ourson qui sert de cible. 

Liette a même tenté la technique! Par la suite, un adolescent nous montre comment ils font du feu à partir d'une tige souple en rotin et d'un morceau de bois très mou. Rapide et impressionnant aussi. Nous n'avons pas vu de mâles adultes dans le village. Peut-être sont-ils à la pêche ou à la chasse? Il faut qu'il fasse chaud pour vivre ainsi. Lors des pluies torrentielles, le village doit reposer sur une coulée de boue. Ces gens déménagent aux 3-6 mois, dépendant de l'abondance des ressources naturelles présentes pour leur subsistance.
Nous soupons au restaurant de l'hôtel. Minimal. Poulet, riz, pâtes tomates et légumes. Fruits pour dessert. Le vin français n'est pas cher!!


Apres souper, nous entamons une marche nocturne de 45 minutes dans la jungle sur un sentier tout balisé avec des planches de bois sur le sol. On ne voit pas grand chose; quelques insectes, un scorpion; le guide nous parle beaucoup des arbres. La balade est intéressante quand même. Dans le Lonely Planet, on écrit qu'il y a tellement de sentiers balisés et de touristes, qu'il y a peu de chances qu'on rencontre des animaux lors de nos ballades. Les animaux ont été repoussés au plus profond de la jungle.

On dort bien dans ces chambres et à ma grande surprise, les bruits de la jungle ne sont pas si forts que cela ; seuls quelques macaques prennent leur marche sur notre toit !.

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