JOUR 17 - VOYAGE SINGAPOUR/MALAISIE/BORNÉO/BRUNEI – 3
au 26 avril 2015 – organisé par Voyages Lambert
DIMANCHE 19 AVRIL - VISITE D'UNE LONGHOUSE, RÉSERVOIR
DE BATANG AI
(note : le lecteur pourra retrouver des passages
copiés du guide sur la Malaisie, Singapour et Brunei du guide « Lonely
Planet » et des passages du livre de voyage remis par Voyages Lambert.
Ceci est volontaire et permet d’ajouter des informations pertinentes aux
commentaires personnels)
Le réservoir se situe sur la route qui mène de Serian à l'Indonésie
Nous partons par pirogue motorisée, 4 personnes par
pirogue, vers la LONGHOUSE, pour y découvrir le peuple IBAN.
Il y a
près de 1000 LONGHOUSE dans le SARAWAC. Le gouvernement malaysien et celui du
SARAWAC tentent de maintenir en vie la tradition des peuples autochtones et
leur mode de vie. Pour cela, ils leur fournissent les matériaux de construction
pour bâtir leur LONGHOUSE, financent leur besoins en énergie, l'éducation de
leurs enfants, etc... Quelques unes de ces LONGHOUSE acceptent les visiteurs
moyennant de l'argent évidemment, mais aussi moyennant des cadeaux. Nous
partons donc dans ces pirogues et traversons le lac en entier, pour ensuite
voguer sur la rivière ENGKARI avant d'arrivée à la maison. Ce lac est un lac
artificiel créé pour un barrage.
On voit donc émerger de la surface du lac un
bon nombre de cimes d'arbres, comme au Québec. Le long du parcours en pirogue,
on aperçoit une petite chapelle bleue avec une croix et l'inscription:
"Jesus Christ is Lord, Mangeling baptist chapel". On peut concevoir le
travail des missionnaires du temps de JAMES BROOKE.
La maison longue que nous visiterons héberge 37
familles. Actuellement ils vivent du tourisme, de la pêche, etc... Ils sont
très accueillants. Les cadeaux qui seront faits par le groupe sont donnés au
chef de la maison qui les distribuera équitablement entre les familles. Si on
veut donner un bonbon à un enfant, il ne l'acceptera pas parce que ça ne se
fait pas!! Je me demande combien de temps cette coutume durera encore!!
Arrivé à la maison, on remonte dans le temps
littéralement. Les hommes sont habillés t-shirt et shorts, avec flip-flop, mais
les femmes ont un genre de SARI qui enveloppe leur corps.
Avant d'entrer, on
aperçoit une partie de leur chapelle, elle aussi bleue, avec une croix et une
inscription religieuse. Ils sont chrétiens, mais ils pratiquent aussi beaucoup
de rites animistes.
On le remarquera plus tard car sur le seuil de chaque porte
on peut retrouver en même temps un genre de pendentif animiste et des images
religieuses.
La maison est effectivement très longue; j'estime sans beaucoup me
tromper qu'elle mesure 150 mètres.. L'espace RUAL, c'est-à-dire la très grande
pièce entre les parties privées de chaque famille et la galerie est propre,
malgré la promiscuité engendrée par le fait que 37 familles vivent sous le même
toit. Il existe un code de conduite pour les personnes qui vivent dans ces
maisons longues, on l'appelle ADAT. Ce code régit tout, du matériel au spirituel.
C'est logique pour qu'il y ait un peu de calme et d'harmonie dans ces maisons.
Nous sommes bien accueillis par les femmes, les hommes étant rares et étant
probablement au travail. Sur chaque mur entre les portes, les IBAN exposent
leurs œuvres artisanales qu'elles vendent. Ces œuvres sont très minimalistes et
font très amateur.
Quelques femmes veulent nous serrer la main.
Devant la porte
du chef de la famille, on voit l'organigramme de la LONGHOUSE, avec le chef,
ses acolytes, et les différents comités pour faire fonctionner la maison.
Vraiment bien organisé.
Le chef nous sert le verre de l'amitié qui est un vin
de riz fermenté, buvable, mais quelques cc seulement! Et après, il nous sert un
alcool de riz qui n'est vraiment pas buvable. Puis on nous fait un petit
spectacle de danse et de musique.
Quatre femmes jouent des instruments très
rudimentaires et traditionnels, et deux femmes et deux hommes dansent une danse
traditionnelle vêtus de costumes autochtones. Encore une fois, je me porterai
volontaire pour participer activement à cette dans traditionnelle coiffé d'un
chapeau à plumes et portant un glaive de cérémonie. Qu'est-ce ce qu'il ne faut
pas faire pour amuser la gallerie?
Pendant ce temps, notre guide local SELVAM,
et le chauffeur, préparent le repas dans la cuisine de
"l'appartement" du chef. On visite cet espace qui, évidemment, est
très chaud. Ils sont bien équipés, avec frigo, tv, etc...
On mange; ce sera un
des meilleurs lunch du voyage!!. Poulet et bœuf très parfumé. En particulier,
un poulet aromatisé au gingembre cuit dans un grand tube de bambou.
Les IBAN ne sont pas les seuls autochtones du SARAWAK.
Il y a 27 tribus dans l'ÉTAT. Il y a les BUSANG, les PENISHING, les
MENTAWAÏ, les DAYAKS, etc.. Tous ces peuples autochtones pratiquent l'art du
tatouage qui a beaucoup de signification.
D'abord les tatouages ne sont faits
que par des personnes de haut-rang. On utilise une tige de bois avec trois
aiguilles à son extrémité. Avant, les aiguilles étaient de bois. Une fois les
pointes trempées dans l'encre, elles sont déposées sur la peau et martelées
avec de petits coups rapides à l'aide d'une baguette en bois. L'encre est à
base des noir de fumée, d'eau, de sucre de canne et de fruits pilés. Les
motifs varient en fonction de l'exploit ou de la période où se fait le tatouage.
Chez les hommes, c'est le signe d'un acte de bravoure ou de moments
particuliers. Par exemple, sur la gorge, le tatouage protège contre le manque
de nourriture. Beaucoup des jeunes dans la maison les montraient, mais ce sont
surtout les plus vieux qui en avaient.
Après ce lunch, une femme procède à la répartition des "cadeaux" que jous avons apportés avec nous. Ces cadeaux ont été évidemment achetés par nos guides. C'est un mélange d'objets de toilette, de confiserie, de bric-à-brac divers qui est réparti équitablement entre les familles. Un représentant de chaque famille, en majorité des femmes, a participé à cette répartition.
Nous sommes revenus à l'hôtel
en pirogue, comme au départ. Il fait très chaud. Coin d'ombre autour de la
piscine; l'eau est trop chaude pour qu’on s’y baigne; c'est pire!!!!! Nous
avons cédulé un massage et c'est dans la même salle que ma conjointe et moi
sommes reçus par les deux masseuses. Celle qui me massera est petite et trapue.
Nous nous étendons sur le ventre et ça commence!!, D'abord, elles nous marchent
littéralement sur le corps. J'ai le goût de cesser ce massage tout
de suite tant c'est inconfortable. Puis elle se met à masser le dos; la
pression exercée sur le corps est très forte, comme je le ressentirai tout au
long du massage. Elle porte particulièrement attention à la zone entre les
vertèbres dorsales et l'articulation costo-vertébrale en remontant le long de
cette intersection avec ses métacarpo-phalangiennes. Ce n'est pas un très bon
feeling. Ce n'est pas un massage californien. L'emphase est définitivement mise
sur le dos et les épaules. Il ne restera aucun nœud musculaire après ce
massage! La sensation après le massage est correcte, mais nous avons tous les
deux l’impression de s’être fait passer sur le corps par un autobus!
Dans le grand hall extérieur de notre hôtel, il y a
des centaines de martinets qui volent de leurs nids, juchés sur les poutres du
toit, à l'extérieur. Lorsqu'on parle de la soupe aux nids d'hirondelle, il
serait plus juste de parler de soupe aux nids de martinets car même s'ils sont
de la même famille, le martinet est plus gros. Ici on enlève les nids presqu'à
chaque jour. La soupe est faite en faisant bouillir le nid 3 heures, duquel on
a enlevé les débris et les plumes. Le nid se défera alors en particules de
fibres blanches. C'est cette substance qu'on prélèvera pour préparer en outre
la célèbre soupe aux nids d'hirondelle.
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