VOYAGE
SINGAPOUR/MALAISIE/BORNÉO/BRUNEI – 3 au 26 avril 2015 – organisé par Voyages Lambert
5 AVRIL- ARRIVÉE
À SINGAPOUR
Après l’arrivée
du vol DOHA-SINGAPOUR, nous passons facilement les douanes. Notre guide nous
attend et nous prendra en charge au cours des trois jours que nous passerons
dans cette très belle ville. Notre guide s'appelle Cindy et elle parle un très
bon français. Elle possède aussi un beau sens de l'humour. Je crois que nous
allons bien nous entendre.
C’est notre premier
contact avec Singapour, et avec le climat tropical. La chaleur est importante
et c’est très humide. On voit beaucoup de végétation. Lors de notre transfert
vers l’hôtel, on voit un centre ville moderne et impressionnant, beaucoup
d’espaces verts, des arbres à profusion, ainsi que la fameuse « Singapour
Flyer », la grande roue de Singapour, et l’hôtel « Marina Bay ».
Nous reparlerons de ces deux « attractions » lorsque nous les
visiterons.
Notre hôtel, le
FUKAMA RIVER FRONT, est un hôtel 4 étoiles correct. Les chambres sont
spacieuses et on retrouve une très belle piscine au 5ième étage. J’en
profite pour me détendre et me baigner. Ça fait drôle de sortir de l’eau tout
mouillé et ne pas ressentir même pas un petit frisson. Notre premier souper
dans cet hôtel sera sous la forme d’un buffet.
Nous avons
maintenant 12 heures de décalage « dans le futur » avec Québec ;
il est grand temps de prendre du repos !
6 AVRIL-Visite
de SINGAPOUR
(note : le lecteur pourra
retrouver des passages copiés du guide sur la Malaisie, Singapour et Brunei du
guide « Lonely Planet » et des passages du livre de voyage remis par
Voyages Lambert. Ceci est volontaire et permet d’ajouter des informations
pertinentes aux commentaires personnels)
Cité Etat de
plus de 5 millions d'habitants, indépendante de la Malaisie depuis août 1965, c’est
un homme qui a décidé du sort de ce petit pays, le président fondateur de
Singapour, M. Lee Kwan Yew, en mettant l'emphase sur le maintien de l'harmonie
entre les 3 peuples "fondateurs" de Singapour: les Chinois qui sont
en grande majorité (77%), les Tamouls et les Malais, et en faisant de cette
ville, sans ressources naturelles aucune, une véritable plaque tournante
commerciale et financière entre la zone pacifique et l’Europe. Il faut dire que
la ville jouit d’une situation exceptionnelle, étant située à l’extrémité est
du détroit de MALACCA.
En 1819, le
britannique sir Thomas Raffles acheta l’île au sultan de Johor, et en pris le
contrôle pour faire face à la domination commerciale des Néerlandais dans la région.
Après le traité de Londres en 1824, Singapour devient une base navale
importante permettant de contrôler le passage à travers le détroit de MALACCA.
Cette domination britannique durera jusqu’à l’indépendance de SINGAPOUR en
1965. C’est durant cette période que l’immigration chinoise fut importante pour
développer le commerce et travailler dans les plantations. Entre 20,000 et
100,000 d’entre eux furent massacrés par les Japonais durant la deuxième guerre
mondiale. Ces derniers y implantèrent même une unité de recherche
bactériologique où les expérimentateurs japonais pratiquaient sur des cobayes
humains. En 1959 les Britanniques dotent SINGAPOUR d’une constitution propre et
Lee Kwan Lew est élu premier ministre. Son parti, le People’s Action Party propose
l’intégration à la Fédération des États de Malaisie, ce qui fut fait en
1963. C’est la fédération de la Malaisie
qui a expulsé Singapour de la fédération peu de temps après parce qu’elle ne
voulait pas trop diluer la population malaise, la population de Singapour étant
majoritairement chinoise. Ils doivent maintenant s’en mordre les doigts !!
C’est le même parti politique qui dirige l’état depuis 1965. On parle d’un mode
de gouvernement qui se rapproche plus de l’autoritarisme que d’une démocratie
multipartiste. La cité état comprend 64 îles, mais la principale est PULAU
UJONG, l’île où on retrouve le centre-ville. L’île est très densément
urbanisée, mais une végétation luxuriante même en plein centre-ville a valu à
SINGAPOUR le titre de ville jardin. L'anglais demeure la langue universelle parlée
dans le pays. D'ailleurs, tous les noms des rues sont en anglais seulement.
Nous débutons
notre excursion par la visite des quartiers chinois, indiens et malais. Le
quartier malais m'apparaît le plus joli, suivi du chinois et finalement de
l'indien. Peu d'effort pour bien signaler la spécificité indienne dans ce
quartier, contrairement aux deux autres.
Arab Street est intéressante car on y
retrouve de nombreuses échoppes datant de l’avant guerre. Pour se déplacer d’un
quartier à l’autre, l’autobus circule par le quartier des finances et de très
nombreux quartiers résidentiels.
On peut remarquer certains édifices
brillamment aménagés avec de la végétation aux étages inférieurs. Remarquable.
Dans
chacun de ces quartiers, on se croirait dans le pays respectif de chacun de ces
peuples.
Dans le quartier chinois, on visite le temple chinois de Thian Hock
Keng, le plus ancien de Singapour construit en 1822, mais qui est complètement
rénové. Juste à côté se trouvent une mosquée et un temple indien, le temple Sri
Mariammam, construit en 1827. Ce temple est rénommé à cause de son
« Gopuram », ou sa tour décorative située à l’entrée, présentant une
multitude de divinités hindoues, incluant évidemment Brahma le créateur, Vishnu
le protecteur et Shiva, la divinité destructrice. On doit avouer que c’est une
belle cohabitation de ces trois peuples différents.
Par la suite,
c’est au tour de la visite du « Bouddha Tooth Relic Temple and Museum’s
100 Dragon Hall», temple assez impressionnant dominé par la statue du Bouddha
Maitreya et d’une série de 100 Bouddhas. Maitraya est le Bouddha du Futur.
C’est dans ce temple magnifique que nous pouvons apercevoir 4 moines qui
récitent des incantations.
Finalement, le quartier malais, avec le « Malay
Heritage Center », musée sur la culture malaise implanté dans l’ancienne
résidence du sultan. Nous allons ensuite prendre le dîner dans un restaurant
chinois, le premier d’une longue série. Ce n’est pas trop bon. Je me demande
pourquoi on a choisi d’aller si loin du centre-ville pour aller manger dans un
restaurant si ordinaire ?
En après midi, nous
visitons le SINGAPOUR futuriste en débutant par un tour à bord du « Singapour
Flyer », cette immense roue qui nous permet d'apprécier l'étendue de la ville,
et qui veut faire compétition avec la grande roue de Londres, appelée le
« London Eye ». Par la suite, nous faisons une courte croisière sur
la rivière Singapour pour apprécier le vieux Singapour colonial, dont
l’ancienne cour suprême et la mairie.
Le départ se fait dans la lagune de
« Marina Bay », au parc Merlion, avec son lion de style anglais qui
crache des jets d’eau.
Le « Merlion » est le symbole de la ville de
SINGAPOUR. De ce point de vue, on aperçoit le magnifique « Marina Bay
hôtel » avec cet espèce de toit en croissant qui relie les trois
bâtiments, sur lequel on a planté une multitude d’arbres et beaucoup de végétation.
Vraiment magnifique.
Puis, on se dirige vers un lieu mythique de SINGAPOUR, le « Raffles Hotel », qui porte le nom du fondateur anglais de SINGAPOUR. C’est probablement un des plus beaux bâtiments de style colonial de SINGAPOUR, qui a évidemment été rénové, mais dont on a conservé la signature architecturale de l’époque.
On y prendra le « Singapore Sling », qui
a été inventé au « Long Bar » de cet hôtel, en mangeant des
cacahuètes. On jette les écailles par terre ! Jolie tradition !
Notre souper se
prendra sur le bord de la rivière à 33'C, et sous 100% d’humidité, dans le
quartier de « Boat Quay ». C’est un véritable choc thermique. Chaleur
et fatigue ne font pas bon ménage. Notre guide connaît très bien sa ville et
son histoire. Nous lui avons dit qu’au Québec, nous avions vu une photo des
foules considérables qui attendaient en ligne pour rendre hommage une dernière
fois au président fondateur de Singapour, Lee Kwan Yew, décédé le 23 mars 2015,
soit deux semaines avant notre arrivée. Liette
me dit que lorsqu'elle a décrit les activités en lien avec les funérailles du
président fondateur, elle avait les yeux pleins d'eau. Elle attribue à cet
homme tout ce que Singapour est devenu, et c'est probablement vrai. Par
exemple, pour éviter la corruption, il payait ses ministre presqu'un million de
dollars. Probablement que les grands mandarins de l'état jouissaient aussi de
tels salaires.
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