JOUR 18 DE 23 - 16 MAI- GUYLIN
Notre guide nous représente la ville de
GUYLIN. « Gui » veut dire « osmantus », qui est un arbre très prisé dans la région. C'est un arbre à fleurs jaunes en
automne dont les feuilles donnent une crème spécialement recherchée par les femmes, et
un thé. « Lin » veut dire forêt. Donc GUYLIN veut dire « forêt d'osmentus ». Petite ville de
700,000 habitants, elle en compte 2 millions avec l'agglomération des 12 petites villes qui l'entourent. Au confluent
de 2 rivières, le Li (limpide et rose)
et le Laurier Rose, et de 4 lacs, cette ville est aussi appelée la Venise de la Chine. (Nous avions déjà connu cette
appellation lorsque nous étions à SUZHOU)
Nous embarquons donc dans un autobus qui n'est pas luxueux,
avec des amortisseurs presque finis, sans ceinture de sécurité dans beaucoup de sièges, et sans capacité d'accélération, pour un voyage
de 2 1/2 heures vers le village de PING’HAN, village des ZHUANG,
une des minorités ethniques de Chine.
Il y a 4 grandes minorités ethniques présentes dans cette région. Les ZHUANG, qui chantent des chansons d'amour, et dont les femmes portent des costumes noir et blanc. Les YAO, minorité dont fait partie notre guide. Les YAO rouges, aux longs cheveux, qui seraient à l'origine du massage des pieds.
Les MIAO, dont les femmes doivent porter des bijoux argentés qui sont un signe de richesse. Les femmes les plus riches peuvent porter jusqu'à 10 kilos de ces bijous!! La dernière minorité, celle des TONG, est la plus connue. Cette minorité a produit la grande chanson des TONG, connue dans toute la Chine. Cette minorité organiserait jusqu'à des centaines de fêtes par année pour avoir l'occasion de manger de la viande.
Il y a 4 grandes minorités ethniques présentes dans cette région. Les ZHUANG, qui chantent des chansons d'amour, et dont les femmes portent des costumes noir et blanc. Les YAO, minorité dont fait partie notre guide. Les YAO rouges, aux longs cheveux, qui seraient à l'origine du massage des pieds.
Les MIAO, dont les femmes doivent porter des bijoux argentés qui sont un signe de richesse. Les femmes les plus riches peuvent porter jusqu'à 10 kilos de ces bijous!! La dernière minorité, celle des TONG, est la plus connue. Cette minorité a produit la grande chanson des TONG, connue dans toute la Chine. Cette minorité organiserait jusqu'à des centaines de fêtes par année pour avoir l'occasion de manger de la viande.
La route qui nous mène au village nous
permet de voir les habitudes de conduite ici. Le chauffeur passe son temps à klaxonner lors de ses dépassements qui se font quelquefois à la limite du permis "éthique". Il prend des chances. Il dépasse dans les courbes, dans un autobus qui n’a presque pas d’accélération. Personne ne s’est battu pour avoir le siège avant !! Nous passons à côté de grandes rizières. Il y aurait deux
récoltes de riz par année: en juillet et en octobre. Actuellement, nous ne voyons
que les jeunes pousses qui ont toutes dû être replantées manuellement,
pousse par pousse. Puis nous passons devant des pépinières d'osmentus, arbre
très prisé des chinois. Il ne semble pas exister de culture civique de
nettoyer les espaces devant sa maison en Chine. De plus, la courtoisie au
volant n’est pas la qualité première des chinois.
Arrivé au stationnement en
bas du village des ZHUANG, nous devons prendre une navette qui nous mènera au début du village où nous pourrons alors admirer les rizières en étage. Notre guide nous
informe que nous avons de la chance car la route était fermée depuis 5 jours à cause des glissements de terrain, survenus lors des pluies
diluviennes, qui avaient rendu la route impraticable,. Nous étions donc heureux de cette nouvelle, jusqu'à ce que nous soyons mis devant le fait que cette route est très étroite, tordue, et est
le long de précipices. Les
glissements de terrains sont très nombreux et quelques
pelles mécaniques sont encore présentes pour déblayer la route, qui est
encore plus étroite à ces endroits. Je dois avouer que je pense aussi au fait
que les éboulements peuvent se produite
après la pluie, qu'il y a encore menace
de pluie dans l'après midi et que nous
devrons revenir par cette route. Rien pour nous permettre de se sentir à l'aise. Mais advienne que pourra, on ne peut plus rien
faire. Notre destin est entre les mains de ce chauffeur. Avec l’épisode de l’orage dans l’avion de CHONGKIN à GUYLIN, c’est le seul autre événement où je dois avouer avoir ressenti une certaine peur lors de ce
voyage.
Arrive au village, nous débutons notre marche vers le point le plus haut de cette
colline de 940m. Nous circulons d’abord au travers de
nombreuses échoppes où il se vend de nombreuses babioles, des piments, de la
nourriture fumée, spécialité de la région, etc... Les habitations sont toutes en bois, de deux
ou trois étages. Le premier étage sert à abriter les animaux
et sert aussi de pièce d’entreposage pour les outils horticoles. Les habitants
demeurent au deuxième et au troisième. Le style est joli et donne une impression de légèreté.
La première vue des rizières en terrasses, appelées terrasses de LONGHI, nous enlève tout regret d'avoir fait 2 1/2 heures de route et d'avoir risqué nos vies pour venir ici. La vue est magnifique, la température est de quelque 25'C sans pluie, et il
n'y a pas de brume. On peut apprécier la quantité énorme de travail pour maintenir cette grande quantité de champ de riz tous superposés les uns au dessus des autres. Le déplacement en valait la peine.
La première vue des rizières en terrasses, appelées terrasses de LONGHI, nous enlève tout regret d'avoir fait 2 1/2 heures de route et d'avoir risqué nos vies pour venir ici. La vue est magnifique, la température est de quelque 25'C sans pluie, et il
n'y a pas de brume. On peut apprécier la quantité énorme de travail pour maintenir cette grande quantité de champ de riz tous superposés les uns au dessus des autres. Le déplacement en valait la peine.
Nous déjeunons dans le restaurant du village de PING’HAN, où la nourriture est excellente. Dans le village, les ZHUANG cuisent le riz d’une façon tout a fait spéciale. Ils mélangent le riz avec des arachides, des fèves ou d’autres aliments et placent le tout dans des tubes de bambou, qu’ils placent ensuite dans le feu. Le mélange est appelé ZHUTONGFAN. Nous avons goûté et je dois avouer que le résultat est délicieux et original. Nous avions d’ailleurs pu voir ce type de cuisine tout au long de notre ascension. La descente vers le début du village se fait lentement pour nous permettre d'apprécier le paysage d'une autre façon.
La descente en autobus vers le stationnement se fera, finalement, sans encombre. Nous avons demandé à notre guide d'avertir le chauffeur d'aller plus lentement, ce qu'elle a fait, je crois. À mi chemin, on visite un autre petit village qui est une véritable trappe à touristes. Les femmes minoritaires des YAO! Avec leurs cheveux longs et leur robe rouge, elles sont de véritables pestes pour nous vendre toutes sortes de souvenirs. Elles nous suivent et nous collent à la peau comme des mouches. Cette étape de la journée ne vaut vraiment pas la peine.
Sur le chemin du retour, nous arrêtons à « l'Institut Universitaire de
recherche sur le thé ». J'y suis allé à reculons, car la
journée a été longue. Mais quelle
belle surprise que de connaître les sortes de thé, comment on le cueille, le transforme, et surtout, comment
on le sert. Le préposé nous a fait goûter 4 thés différents: le thé vert, le thé jaune, le hulong et le
thé compressé. Ces 4 thés ne goûtent pas du tout la même chose ; le thé compressé a un goût sucré très prononcé. Mon préféré est le thé vert. La préparation est aussi très différente. La température de l'eau est très importante dans la préparation du thé, etc... Nous avons
beaucoup appris. Évidemment, à la fin de cette présentation, on nous amène dans une section de l’Institut où on vend du thé et tous les accessoires pour le servir. Le thé blanc, le plus précieux en Chine, est très dispendieux.
Nous soupons dans un restaurant qui nous servira, entre
autre, la soupe au thé. La nourriture est
excellente. Le soir, nous marchons dans les rues de Guylin, et pouvons apprécier le fait que les habitants sont presque tous dehors, étant probablement plus confortables que dans leur petit
appartement.