2 MAI – BEIJING - MURAILLE DE
CHINE, VOIE IMPÉRIALE DU TOMBEAU DES
MINGS ET PARC OLYMPIQUE
Aujourd'hui, il devait y avoir moins de monde. Direction
muraille de Chine, avec un arrêt dans une boutique
industrielle qui fabrique des "cloisonnés", qui sont des vases en cuivre qui ont l'apparence
de la céramique. On nous expose le
processus de fabrication de ces œuvres qui est assez
complexe et qui requiert un bon sens artistique. Nous ne trouvons rien qui nous
plaise, même si le magasin est énorme. On appelle
ces objets d'art "cloisonnés" parce que la forme du dessin est circonscrite par des
petits morceaux de cuivre, collés sur le vase, qui définissent le motif artistique du vase. Ces espaces délimités par les morceaux de
cuivre seront remplis de peinture d’émail et cuits à très haute température. Après la cuisson, le vase
est poli avec du charbon de bois. Les ouvriers qui font cette opération sont dans l'eau toute la journée.
Après cette démonstration, on se dirige vers la Grande Muraille. On l'aperçoit de loin d'abord, insérée dans les premières montagnes que nous voyons. On voit que c'est un lacet,
dont le trajet arbitraire rend la montée de certaines étapes très abruptes. Je
comprends pourquoi on a accordé le statut merveilles
du monde à ce 8500 km de briques et de
pierre. Nous nous rendons au deuxième point de vue, appelé Badaling, où la vue serait
meilleure. C’est l’endroit où on peut apprécier le lacet qu’effectue la muraille sur
plusieurs kilomètres au travers des
collines. Tout les chinois se sont donnés le mot d’ordre d'aller à la grande muraille en
ce 2 mai. On est pris dans un bouchon à l'entrée. Le lendemain, notre guide nous informe qu'un collègue du chauffeur lui a dit que le 3 mai, leur groupe était parti pour la Grande Muraille à 7 heures et qu'ils sont arrivés à 13h00! Ceci ruine une
journée. Comme l’autobus est presque arrêté dans la file d’autocars et d’automobiles qui se
dirigent vers le stationnement de Badaling, nous décidons de faire le dernier bout à pied, ce qui nous a sauvé passablement de temps.
On retourne à la fabrique des "cloisonnés" pour le lunch, manger dans le restaurant situé au dessus de la fabrique.
Par la suite, visite du parc olympique. Le « Stade national de Beijing » appelé "nid d'oiseau",
la piscine olympique en cube. Le parc olympique est très grand. Difficile d'imaginer le combat qu'ont du livrer
les habitants de ce quartier qui se sont faits évincer pour laisser place à ces merveilles. Ici, on fait face à des vendeurs de rue qui nous offrent des cerf-volant.
Beaucoup de chinois et chinoises désirent nous prendre en
photo ; c’est vraiment bizarre, mais agréable.

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