La journée débute à la place Taksim, là où se trouve entre autre le monument à la mémoire d’Ataturk, le fondateur de la Turquie moderne, de son vrai nom Mustapha Kemal. Ataturk est devenu son nom: "le Grand Turc". Puis nous descendons la rue Istiklal que nous avions découvert la veille, en tramway. Un des plus vieux tramway d'Europe. Le maire Labaume (de Québec) serait content(!), mais il serait encore plus content de voir le tram moderne qui roule de Kabatas, dans le quartier Beyoglu, jusqu'à Mithapsaça, dans la banlieue ouest d'Istanboul. Une pure merveille, mais bondé de monde aux heures de pointe; on se croirait au Japon!. Nous utilisons une carte magnétique appelée AKBIL, pour payer nos passages de transport en commun. Cette carte permet aussi de payer ses passages dans les navettes fluviales, qui relient la Corne d’Or à Beyoglu, et la côte européenne à la côte asiatique de la ville. Pour se rendre dans le quartier Sultanahmet, nous Tour Galata descondons à pied vers la base du pont de Galata, dans le quartier Karolÿ . En passant, on visite la tour du même nom, ancienne tour de défense génoise, vaut la peine d'être visitée uniquement pour contempler la vue imprenable à 360’ sur Istanboul.
Vue du quartier de Sultanahmet - très à gauche: Topkapi - Gauche: Haga Sophia-Droite: Mosquée Bleue (6 minarets)
En descendant à pied vers Karaköy, on peut contempler un peu plus l'architecture d'Istanboul, du moins dans ce quartier. De très nombreux oriels font partie des maisons. Quelques unes sont cependant très délabrées.
Nous prenons le tramway moderne de la station de Karaköy, à la base nord du pont de Galata, au pied du quartier de Beyoglu, vers Sultanähmet, où nous redécouvrons avec plaisir la Mosquée Bleue et Haga Sophia, appelée Sainte-Sophie.
Il me semble que Haga Sophia, est plus intéressante que la Mosquée Bleue, qui est en fait un lieu de prière actif, avec ses milliers de carreaux de céramiques bleus d'Isnik, qui sont beaux à regarder, mais dont il est difficile d'apprécier l'art, étant donnée la distance où on doit les regarder.
Mosquée Bleue
Haga Sophia
Se retrouver dans Haga Sophia, c’est un peu un voyage dans le temps et au travers des empires qui ont conquis Istanbul. C’est le symbole de la résilience de la ville.On peut remercier les différents sultans qui ont présidé aux destinées de la ville d’avoir recouvert de plâtre les icônes byzantines de l’ancienne cathédrale en la transformant en mosquée, nous permettant ainsi de les redécouvrir mille ans après dans un état presque neuf. On peut aussi apprécier que ces sultans n’aient pas détruit ce lieu mythique pour effacer toute trace de la chrétienté. Il faut se replacer dans le temps des croisades, et de leur probable boucherie, pour apprécier le fait que les Turcs, vainqueurs, n’aient pas détruit tous les symboles religieux des vaincus. Finalement, il faut apprécier le talent des architectes qui ont permis à ce monument historique de résister à tous les tremblements de terre qui ont frapé cette partie du continent. On n’a qu’à visiter les autres sites archéologiques pour constater l’ampleur des dégâts causés par ces tremblements de terre (nota bene : durant notre visite, un tremblement de terre d’une amplitude de 7,2 a secoué la partie kurde de la Turquie, faisant plus de 400 morts).
Nous avons déjeuné dans un lieu apprécié des Stambouliotes appelé
Tarihi Sultanähmet.
Nous avons déjeuné dans un lieu apprécié des Stambouliotes appelé
Tarihi Sultanähmet.
Cet endroit ne sert que des saucisses aplaties, accompagnées de frites et de salade. Bondé de touristes, mais aussi de Stambouliotes. J'ai goûté à mon premier Aryan, cette boisson qui accompagne bien ce genre de nourriture. Il s'agit en fait de yogourt un peu caillé, donc à goût amer. Correct de l'avoir goutté, mais ce sera la première et la dernière fois! Pour le dessert, un autre endroit favori des Stambouliotes, le Cigdem, sur la rue Alemdar Cad, une pâtisserie où on consomme évidemment les fameux Baklavas qui sont présentés de toutes les façons. Chacun a son nom, mais nous, on les pointe du doigt en tentant vainement de deviner leurs particularités.
Nous nous dirigeons ensuite vers la "Citerne-Basilique", lieu magique souterrain avec sa forêt de colonnes, ses têtes de Méduse et ses énormes carpes. Cette citerne, découverte au XVIième siècle, fut construite à l'origine pour stocker l'eau du grand palais de Byzance.
La visite de ces deux mosquées, l'actuelle et l'ancienne, de la citerne, prend toute la journée si on veut aussi se perdre un peu dans l'environnement du quartier, prendre le thé, et prendre le temps de déjeuner. Ceux qui ajoutent Topkapi à ce mennu doivent en perdre un peu!.
Pour l'apéro, nous nous sommes trouvés une terrasse en coin avec une vue imprenable sur Haga Sophia et le quartier de Beyoglu. Retour par le tramway, arrêt à Beyoglu pour y prendre le funiculaire le plus vieux du continent, afin de remonter à la base de la rue Istikal, où nous marchons vers notre hôtel. Les transports publics sont vraiment excellents, et très peu dispendieux. Chaque utilisation coûte à peu près 1$C. Notre concierge nous a recommandé le restaurant Kivahan pour le souper, réputé pour ses spécialités turques. Situé à la place Galata, tout à côté de la tour du même nom. L’accueil est cordial et amical. On remet notre sort entre les mains du serveur qui nous apporte un assortiment de mezze turcs, qui étaient tous excellents. Mais l'assortiment de plats principaux est un peu décevant: tous ces plats goûtent tous à peu près la même chose. Ils sont tous faits à base de viande hachée, de l'agneau probablement. C'est le mélange qui accompagne la viande qui modifie le gout. C'est vraiment de la nourriture santé, mais à la longue, on se tanne de ce goût. J’aurais souhaité goûter à des mets plus aromatisés par des herbes ou des épices orientales. Pour éviter de remonter à pied vers notre hôtel, nous descendons à pied jusqu'au pied du funiculaire Meydani, qu'on utilise pour remonter cette côte abrupte du quartier Beyoglu, facilitant ainsi notre retour à l'hôtel.
Pour l'apéro, nous nous sommes trouvés une terrasse en coin avec une vue imprenable sur Haga Sophia et le quartier de Beyoglu. Retour par le tramway, arrêt à Beyoglu pour y prendre le funiculaire le plus vieux du continent, afin de remonter à la base de la rue Istikal, où nous marchons vers notre hôtel. Les transports publics sont vraiment excellents, et très peu dispendieux. Chaque utilisation coûte à peu près 1$C. Notre concierge nous a recommandé le restaurant Kivahan pour le souper, réputé pour ses spécialités turques. Situé à la place Galata, tout à côté de la tour du même nom. L’accueil est cordial et amical. On remet notre sort entre les mains du serveur qui nous apporte un assortiment de mezze turcs, qui étaient tous excellents. Mais l'assortiment de plats principaux est un peu décevant: tous ces plats goûtent tous à peu près la même chose. Ils sont tous faits à base de viande hachée, de l'agneau probablement. C'est le mélange qui accompagne la viande qui modifie le gout. C'est vraiment de la nourriture santé, mais à la longue, on se tanne de ce goût. J’aurais souhaité goûter à des mets plus aromatisés par des herbes ou des épices orientales. Pour éviter de remonter à pied vers notre hôtel, nous descendons à pied jusqu'au pied du funiculaire Meydani, qu'on utilise pour remonter cette côte abrupte du quartier Beyoglu, facilitant ainsi notre retour à l'hôtel.
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