De retour à Eminönü, on prend deux bateaux navettes pour se rendre visiter le palais de Dolmabahce, "le Topkapi moderne". D'abord une navette d' Eminönü à Usküdar, sur la rive asiatique, puis, d'Usküdar à Besiktas. Usküdar sera notre seule incursion sur le territoire asiatique de cette magnifique ville. Pour payer le prix du passage de ces navettes fluviales, on paie le même prix que pour l'autobus, et on utilise la même carte magnétique. Il est très facile de remettre de l'argent dans la carte magnétique AKBIL. Les instructions sont claires et faciles à suivre. On en retrouve dans tous les terminus importants. Ces bateaux-navettes, d’un tonnage assez important, font ces allers-retours continuellement, transportant des milliers de passagers.
Arrivé à Besiktas, on marche vers le palais. Très longue attente. D'abord pour acheter le billet sur lequel est écrit l'heure à laquelle on aura droit d'entrer visiter le palais (20 min.), puis attente dans l'escalier du palais. Nous éprouvons une grande frustration de voir tous les tours entrer avant nous qui avons aussi payé pour nos billets. Bizarre de politique. Après un autre 30 minutes d'attente, c’est par groupe de 50 que nous visitons le palais accompagné d'un guide. Les pièces sont meublées, ce qui nous donne un aperçu de l'opulence de l'époque. C'est un mini Versailles, avec ses quelques 300 pièces. La pièce de résistance est le hall d'entrée, avec PALAIS DE DOLMABAHCE - vu de la navette son lustre de 4,5 tonnes. C'est le sultan Abdhul Medil qui le fit construire en 1843 pour couper court aux rumeurs sur le déclin militaire et financier de l'empire ottoman.
C'est un somptueux palais de style européen. La visite est très intéressante car elle permet de voir le Selamik, où se trouvent les pièces d'apparat, parmi lesquelles les appartements privés du Sultan, et les pièces où il tenait ses réceptions. On ne peut pas prendre de photos à l'intérieur du palais mais j'ai trouvé la salle de réception sur Internet: la voila
Puis, après un autre 15 minutes d'attente, on visite le Harem, beaucoup moins somptueux, où se trouve entre autre la chambre où est décédé Ataturk. Il vécut les quatre dernières années de sa vie à Istanbul, probablement pour bénéficier des soins médicaux que sa cirrhose nécessitait. Aux questions que je posais sur les causes de sa cirrhose : aucune réponse. Les héros n’ont-ils pas de défauts! Anecdote intéressante, sur le lit, est étendu le drapeau turc; nous avons vu une jeune fille qui contemplait le lit du père de la Turquie moderne, et qui était près de pleurer. SALLE DE RÉCEPTION - PALAIS DE DOLMABAHCE On pouvait imaginer qu'elle pleurait celui qui a entre autre libère les femmes de leur piège vestimentaire. Je me demande ce que penserait Ataturk de ce qu'il voit actuellement dans son pays. Retour à pied vers Kabatas, où nous prenons un autre funiculaire pour remonter vers la place Taksim, et redescendons vers notre Hotel. Que de monde!!!
Vers 19h00, nous prenons le taxi pour se rendre à un restaurant recommandé par l'hôtel, sur les bords du Bosphore. Ce Resto est situé près du pont du Bosphore, aussi appelé pont Ataturk. Après 45 minutes dans le taxi, nous n'avions pas fait la moitié du chemin!! Vois croyez que le trafic est lourd chez vous, venez à Istanbul un vendredi soir à 19h00 et vous verrez ce que c'est que de rouler à 2 km à l'heure. Nous sommes donc revenus par la place Taksim, descendant Istakal à pied pour finalement trouver un restaurant dans le style trappe à touristes!! Correct, mais rien de plus. Belle fin de journée!!