mercredi 25 juillet 2012

9 JUIN- JOURNÉE EN MER
Relaxante journée en mer, pour prendre un peu de repos, avant de visiter les villes de la prochaine étape et surtout d'entreprendre toutes les excursions qui viennent.
Sur ce bateau, c'est le festival de la chirurgie plastique. Je me demande vraiment comment ces femmes peuvent se regarder dans le miroir et se trouver attrayantes. Genre de refus de la vieillesse, mais plus que c'a, c'est d'accepter d'avoir l'air de dire aux autres: regardez comme je suis jeune, malgré mon âge, tandis que tout le monde sait que tout est refait. 
Nous nous habituons à ce bateau. On constate que les gens sont plus fortunés que sur le Princess. On reconnaît cela par l'habillement et par le fait qu'il y a moins de personnes obèses. L'obésité est aussi en fonction de la classe sociale et il y a moins d'obèses chez les gens qui ont de l'argent. C'est pas difficile de se trouver une chaise sur le bord de la piscine et cette dernière est de bonne grandeur, permettant de faire des longueurs. La salle d'entraînement est super, les appareils sont neufs. Il y a une salle de spinning. Je ne suis pas encore allé au Spa. Pas le temps. Nous avons fait la salle à dîner, le restaurant "Toscania", le "Jacques" et ce soir, le "Ginger". Ce sera la découverte culinaire du voyage. Une cuisine asiatique originale et excellente au gout. Seul problème, le restaurant est sans fenêtre et avec des lumières très diminuées. Parce que les croisières en juin permettent d'étirer la journée. Le soleil se couche vers 20h45; c'est donc dire que nous pouvons souper en regardant le soleil se coucher dans tous les restaurants et la salle à dîner, à l'exception du Ginger.
Le spectacle du chanteur très bon et nous dansons sur des airs des années 60 et 70.
C'est vraiment un beau bateau et ceci confirme le dicton qui est de toujours voyager sur des bateaux récents. Le Riviera a débuté sa carrière en mai 2012, soit il y a deux mois.
Sur ce bateau, ou lors de l'excursion en Andalousie, je me suis fait poser la question suivante, après que cette américaine de Seattle eut appris que j'étais canadien français et que je parlais français: " Croyez-vous que c'est utile pour le Canada que d'avoir des Français?" je dois vous dire que j'ai été pris au dépourvu. Jamais je n'ai eu à répondre à une telle question. J'y ai cependant vu un avantage. C'a m'a permis de me réapproprier les raisons le la fierté québécoise, de la fierté de nos origines et de notre culture et aussi la croyance forte que sans le Québec, le Canada ne serait qu'un 51ieme état américain en terme de culture. Intéressant....non!?
10 JUIN- FUNCHAL, MADÈRE.
Nous retrouvons le Portugal. Nous avons choisi l’excursion « L’Ouest de Madère », en se disant que la ville de Funchal aura probablement des similitudes avec les villes insulaires, et que le plus intéressant sera de découvrir le reste de l’île. Effectivement, nous n’aurons pas le temps de visiter la capitale de l’île de Madère. Nous souhaiterions trouver une ou des places où faire des séjours prolongés durant les mois difficiles de notre hiver québécois, et il nous faut une connaissance un peu plus précise des lieux où nous souhaiterions séjourner.
D’abord, la première curiosité de notre excursion est la tenue vestimentaire de notre guide, ou de toutes les guides de ce tour. Elles sont toutes habillés de la même façon : pantalons ou jeans serrés, escarpins de bois avec lanières de couleur. Étrange. Mais Monika, car elle s’appelle ainsi, ne sera pas très bonne.




Ma première impression de l'île est bonne. Il s'agit d'une île aux milles surprises. Premier arrêt, Camera de Lobis, petit village de pêche, où il ne reste au plus qu'une vingtaine de barques petites et défraîchies, mais peinturées de couleurs très vives : le rouge, le bleu et le jaune sont présent. On continue à faire sécher le poisson. Je me demande ce que font les autres habitants de ce village. Quelques autobus en même temps, pour photographier le petit coin, les barques, et les poissons qui sèchent. C'a fait pas mal de monde dans le petit village.
L'église du village est belle et assez caractéristique des églises de cette région. Au plafond, on y retrouve plusieurs candélabres suspendus. Première fois que je vois cela. Avec le doré, on dirait une influence grecque orthodoxe, ce que la guide nie véhémment. C'est de style madérien qu’elle me dit, c'est tout. Comme c’est dimanche, tout est fermé. Seuls les hommes sont dehors, jouant un jeu de carte avec beaucoup d'énergie. On ne voit presque pas de femmes; pourtant la journée est très belle. Ce n'est pas un village très riche, mais on y retrouve une certaine originalité. 


Je remarque dans une vitrine qu’on y vend de l’Absinthe à 80% d’alcool !! Comment peut-on se relever d’une cuite à l’absinthe ?






Ensuite, CABO GIRAO, où on contemple les deuxièmes plus hautes falaises d'Europe. Assez impressionnant. Puis la route vers Serra de Agua, où on monte au sommet de l'Encumeada, à 1007m. On ne voit rien, il y a de la brume partout, ou nous sommes dans les nuages. Redescente vers l'autre face de l'île, la face nord, en passant par Sao Vicente. 












La, parcours sur une route qui est littéralement dans le vide. Autrefois, elle laissait passer les autos dans les deux directions. Impossible d'envisager un tel événement. C'est vraiment énervant de penser que le chauffeur d'un autobus à une si grande responsabilité. Enfin, c'est l'expérience, et elle est unique. J'imagine que les routes de la Corse doivent être similaires. On arrive à Porto Moniz, autre petit village touristique pour le lunch, où on mange au restaurant ORCA. On mange d'abord la soupe recommandée, tomate oignons, avec un oeuf, et on prend de l'Espada, poisson qui, paraît-il, il faut mieux goûter que regarder!!. Je le prends comme il est conseillé, ie aux bananes. C'est très bon, mais le goût des bananes est un peu trop fort.  Bière locale de Madère, la bière CORAL, qui est aussi très goûteuse.
Ce petit village est entouré de piscines creusées naturellement et qui ont été "améliorées" par les organismes touristiques. Semble intéressant de s'y baigner, mais nous n'avons pas le temps!!
Retour le long de la côte, par CALHETA. On a vu beaucoup de paysages de l'île de Madère. C'est très diversifié, on se plaît à imaginer explorer les très nombreux sentiers pédestres qui s'y trouvent et a faire la farniente.






Puis retour dans notre 5 étoiles
Je crois qu'on y reviendra.







dimanche 22 juillet 2012

8 JUIN – MALAGA - ESPAGNE
C’est par le port de Cadix que nous irons à Malaga, en excursion.
Nos amis, eux, irons visiter l’Alhambra, à Grenade. Nous avons choisi de ne pas retourner visiter l’Alhambra, malgré la beauté de ce site, car nous y sommes déjà allés, et, comme je le disais dans le blogue précédent, nous souhaitons découvrir des endroits où revenir lors des mois durs de l’hiver québécois.
Ce fut une excursion décevante, car nous n’avons pu passer assez de temps libre pour découvrir la ville de Malaga. Le groupe est demeuré ensemble et le temps pris pour le lunch était trop important. Néanmoins, nous avons débuté par une visite du Castillo de Gibralfaro, genre de château dont la seule importance est de fournir à ses visiteurs une vue imprenable sur la ville. Puis, par autobus, nous descendons vers la vieille ville où on nous emmène dans la cathédrale de la Encarnacion, surnommée "La Manchotta" (La Manchotte) car elle n'a qu'une tour! 


Même si on n'en parle pas dans les guides, j'ai aimé cette version de la Pieta d'un artiste inconnu. On m'a fait remarqué que les proportions de la main de la vierge avec son corps ne sont pas correctes. 




C'est probablement pourquoi cette version est dans cette cathédrale!.Par la suite, nous visitons les alentours, mais 
très rapidement car il faut aller luncher !.








Les résidences sont coquettes et un bon nombre d’entre elles sont fleuries. On ne voit pas de grands développements hôteliers à l’instar des autres villes côtières du sud de l’Espagne. On dirait que Malaga a, en partie, été épargnée de cette ignominie de planification urbaine.
Il fait beau, il fait chaud, il y a beaucoup de fleurs, nous sommes en Espagne et nous découvrons de nouveaux coins de pays. Je ne suis pas prêt à laisser aller Malaga comme future destination, mais ce ne sera probablement pas mon premier choix.

vendredi 13 juillet 2012

VALENCIA - 7 JUIN
Valence est une ville habituellement ignorée dans les itinéraires touristiques habituels, probablement parce que sa réputation est de ne pas être une  ville invitante. Mais ce que nous avons vu, dans notre journée, m’a beaucoup plu. Il est intéressant que la compagnie Oceania nous amène ici. La ville est magnifique, toute refaite et nettoyée. L’architecture est typiquement espagnole avec balcons et orielles et beaucoup de décorations en plâtre ou ciment sculpté. La rivière Thuro a été remplie et sert maintenant  de parc et de piste cyclable. Il y a de nombreux jardins, parcs, et les transports en commun nous semblent très bien organisés. Le bateau met à notre disposition une navette entre le port et le centre de la vieille ville. C’est un très bon service. Nous avons décidé de découvrir Valencia par nous-mêmes parce que c’est une ville facilement atteignable, sécuritaire et surtout parce que ma conjointe désire redécouvrir l’endroit où elle demeurait lorsqu’elle vint étudier l’espagnol, en….1969!! Inutile de dire que nous n’avons pu revoir cet endroit. Je crois que tout ce coin a été démoli pour faire place à des bâtiments plus modernes.
Nous découvrons d’abord la cathédrale qui est massive et très peu impressionnante. 










Puis, le marché central, vraiment intéressant, surtout la partie des poissons. 








La Longa de la Seda, ou le marché de la soie, est aussi un très bel édifice, avec un rez-de-chaussée aux colonnes fines d'Allure gothique et un deuxième étage qui servait entre autre de tribunal de commerce, avec un plafond de bois lambrissé. Très bel édifice. 

Puis nous déambulons à travers la ville 
pour revenir à la place de « L’Ayumento», ou place de l'hotel de ville. Place impressionnante, les bâtiments sont très beaux, avec beaucoup d’arbres. On sait maintenant pourquoi on voit tant d’arbres. À part leur beauté, ils servent à rafraîchir la population car la journée est très chaude!!! C’est à ce moment que nous traversons le Thuro à pied pour se perdre dans le quartier de l’Université de Valencia, sans pouvoir reconnaître l’endroit où ma conjointe habitait, il y a 43 ans !!

 Nous retournons au port par taxi, mais en demandant au chauffeur de nous faire
 découvrir la nouvelle merveille de la ville, la «Ville des arts et des sciences », (Ciudad de las Artes y las Ciencias ou CAC), dont le projet a vu le jour au début des années 90.



Ce spectaculaire espace architectural totalement futuriste, entouré de jardins paysagés et plans d'eau, recouvre sur près de 2 km l'extrémité Est du Jardin du Turia. On y retrouve entre autres le « Palais des Arts de la reine Sofia, en forme de squelette de baleine. Ce batiment contient entre autre une salle d’opéra. Il y a aussi un musée océanographique, et « L’Hémisphère », qui contient un planétarium Toute une construction!! D’autres bâtiments s’y ajoutent, donnant à l’étendue une impression d’être ailleurs qu’en Espagne, le style architectural étant tellement différent que celui que nous avions vu dans le centre ville. On réalise aussi que ce vaste complexe a été construit sur des terres très pauvres et éloignées à l’origine du centre ville. On peut distinguer des tentatives d’y construire des bâtiments d’habitation, mais avec la crise financière que subit actuellement l’Espagne, les grues ne semblent pas fonctionner. 

mardi 10 juillet 2012

PALMA DE MAJORQUE - 6 JUIN
Quelle belle découverte que cette île des Baléares. Mais d’abord, nous avons dû vivre une déception lors du tour organisé par le bateau.

L'autobus nous amène d’abord dans une ancienne maison d'été de nobles espagnols appelée ELS
CALDERES DE SANT JOAN. Mais avant de se rendre là bas, l’autobus prend la route de la côte et j’ai vraiment l’impression que toutes les stations balnéaires sont toutes pareilles : grands hôtels qui prennent toute la place le long des plans d’eau, et tous les commerces qui s’y 

rattachent, c’est-à-dire restaurants et commerces de détail. Le port renferme beaucoup de bateaux de plaisance de toutes grosseurs. Nous avons l’impression qu’Il y a beaucoup d’argent qui s’investit ou qui passe ses vacances ici. Je crois même avoir vu le bateau de Guy Laliberté. Un bateau appelé Allegria. Notre première impression de Palma était donc négative, même si, au loin, nous entrevoyions la magnifique silhouette de la cathédrale de Palma.

Le domaine ELS CALDERES DE SANT JOAN vaut la visite, surtout pour la découverte de la façon dont les riches espagnols aménageaient et meublaient les maisons dans lesquelles ils désiraient passer l’été pour fuir les températures torrides des villes, sur le continent.
Puis, nous sommes allés visiter le Château Bellver, seul château circulaire en Europe, construit au XIVième siècle par le roi Jaime I de Majorque. La seule raison de cette visite est de nous permettre des panoramas magnifiques de la ville de Palma.
Après cette visite, nous décidons d’aller explorer la ville de Palma, et c’est là que nous avons le coup de foudre. D’abord une cathédrale magnifique, probablement imaginée à partir de l’architecture gothique certes, mais aussi de l’architecture mauresque, tant les colonnes sont fines et nombreuses. Gaudi l’a visitée car il a redessiné l’hôtel principal. Je n’ai pas de misère à penser que Gaudi s’est inspiré de l’architecture de cette cathédrale, pour imaginer la Sagrada Familia.  CATHÉDRALE PALMA
On remarque aussi, dans cette cathédrale, la chapelle de San Pedro ou abside de l'adoration, par Barcelo, en 2007. C’est du pur style contemporain. C’est une première pour moi, que de voir, dans une cathédrale d’Allure gothique, une chapelle vraiment de style contemporain. C’est vraiment beau. L’artiste a ajouté, à la structure originale, une couche de plâtre peint et sculptée, dans laquelle on retrouve des vagues, des poissons, des hameçons, Jesus, etc... C’est vraiment magnifique. Par la suite, nous déambulons dans les petites rues de Palma où nous découvrons de magnifiques vieilles maisons, petits commerces artisanaux intéressants, et où mon ami se trouve finalement un chapeau de paille !!       
CHAPELLE SAN PEDRO       

Beaucoup de rues avec des platanes. Ma conjointe s’est aussi achetée, des perles de Majorque, évidemment, dans un petit commerce loin des rues commerciales touristiques, à la place Santa Eulalia, très belle petite place. Même les principales artères commerciales touristiques, comme le  Passeig de Born, la rue Jaume III et La Unio ont du caractère, à cause de l’architecture des maisons et commerces, que de l’atmosphère qui s’y dégage.
Donc très belle découverte que cette ville. On imagine la possibilité de nombreux circuits de trekking aussi dans l’île.









PASSEIG DE BORN - PALMA


mercredi 4 juillet 2012

5 juin – Musée Picasso et découverte du bateau

Le Musée Picasso est décevant a souhait. C’a ne vaut vraiment pas le prix d’entrée, et surtout l’attente pour y accéder. Je n’imagine même pas la durée de cette attente en pleine période touristique.  On n’y retrouve aucune oeuvre maitresse, à l’exception d’une série de 20 tableaux inspirés des Ménines de Velasquez. En passant, ce n’est pas tout le monde qui connaît cette œuvre. On aurait pu placer une copie des Ménines à côté des interprétations de Picasso, pour nous rappeler de quoi a l’air l’original, car lorsque Picasso en a fini, elle n’y ressemble vraiment plus!!




   






En après-midi, nous découvrons le bateau sur lequel nous explorerons une des îles des Baléares, le sud de l’Espagne, deux des îles Canaries, deux villes du Maroc et Lisbonne, du 5 au 17 juin prochain. C’est le Riviera, de la ligne Océania. Bateau de1250 passagers, c’est l’antithèse des immenses bateaux de 3500-4000 passagers. Nous n’avons pas senti qu’il y avait plus de monde sur ce bateau que sur l’Insignia, de la même ligne, dernier bateau de la ligne Oceania sur lequel nous avons voyagé, qui ne           LE RIVIERA À PALMA DE MAJORQUE

compte que 685 passagers. Un bateau neuf, dont le voyage inaugural date d’avril 2012. Aucune rouille, il sent encore le neuf. Les draps sont neufs, les meubles sont neufs. C’est vraiment agréable de se retrouver dans du neuf sur un bateau, surtout lorsqu’on considère le nombre de personnes qui utilisent maintenant ce mode de voyagement. Nous avons une superbe chambre de 282pi2, ce qui est 25% de plus que celle de la même catégorie sur l’Insignia. La décoration de la chambre est en bois brun foncé, qui fait cependant  style « gentleman club ». Très beau balcon avec chaises en simili rotin. Le bateau est couvert d’œuvres d’art contemporain originales, et on y retrouve beaucoup d’incrustations de verre Lalique, comme le magnifique lustre de la grande salle à dîner. La qualité de la nourriture y sera exceptionnelle pour toute la croisière. Nous avons droit à une réservation dans chacun des 4 restaurants du bateau, soit le restaurant « Chez Jacques », français, « Red Ginger », asiatique-fusion, mon coup de cœur du voyage, « Toscana », italien et « Polo », le steak house. Chacun de ses restaurants est décoré de façon distincte et la nourriture est vraiment différente et excellente. La salle à dîner principale est magnifique et le menu est différent à chaque jour, offrant une cuisine moderne, santé, végétarienne, etc… Il y en a pour tous les goûts. Finalement, le buffet est tout aussi impressionnant avec la très grande variété de mets qu’on y sert. Voyager à cette période de l’année nous permet de souper à la clarté, car le soleil se couche vers les 21h45.
Les destinations particulières offertes par la ligne Oceania, la nourriture, le confort de la chambre et la très grande amabilité et compétence des membres du personnel  sont, pour moi, une des raisons pour lesquelles il vaut la peine de payer plus cher pour faire un voyage sur cette ligne.




lundi 2 juillet 2012

4 JUIN – BARCELONE – deuxième journée


Nous avons revisité la SAGRADA FAMILIA. Véritable coup de cœur de tout le voyage. Dès l’entrée, j’ai ressenti un sentiment de grandeur et de grand bien être, malgré la présence de milliers de visiteurs. Presque tout l’intérieur de la cathédrale est terminé. La cathédrale a été consacrée l'an dernier par Benoît V. Il reste les vitraux et le plancher, qui sera fait de mosaïque. Les échafaudages ont tous été retirés. On peut maintenant avoir une bonne idée de la façon dont Gaudi l’avait imaginée. De belles longues et fines colonnes supportent un plafond très élevé. Il s’inspirait de la nature pour imaginer ses créations architecturales et on voit la forme des colonnes qui imitent les arbres. Gaudi s’est entre autre inspiré des œuvres architecturales mauresques. 
Les mosquées célèbres comme celle de Cordoue, sont supportées par une multitude de colonnes contrairement aux cathédrales chrétiennes qui, habituellement, reposent sur des colonnes immenses et massives. La cathédrale de Cadix, par exemple, est supportée par des colonnes avec un des plus long diamètre que je n’aie jamais vu. On nous dit que lorsque les tours extérieures seront terminées, dont la tour de Jésus qui sera la plus haute, que la lumière filtrera par le toit à la façon dont la lumière pénètre dans une foret tropicale. Il faudra donc revenir pour voir cet effet. On complète aussi un vitrail à chaque trois semaines. Gaudi n’a pas imaginé le contenu des vitraux. Ce sont donc des artistes contemporains qui créent les œuvres. Gaudi n’avait déterminé que les couleurs. Je peux vous assurer que les vitraux sont époustouflants. Une orgie de couleurs diverses, mais de bon goût. Contrairement aux cathédrales médiévales, les vitraux ne contiennent pas de personnages ; uniquement que des couleurs.
La Sagrada Familia, c’est véritablement un chef d'oeuvre! Elle vaut le déplacement à Barcelone à elle seule.
En passant, si vous vous y rendez, il y a une entrée dédiée à ceux qui ont acheté leur billet sur Internet. Lors de notre passage, il n’y avait personne dans cette file ; par contre, nous avons dû patienter 15 minutes dans la file « régulière », qui nous est cependant apparue plus longue qu’elle l’était en réalité !

Nous avons passé le reste de la journée à déambuler le Passeig de la Gràcia, pour y revoir les maisons célèbres imaginées par Gaudi, puis, après un lunch au restaurant Madrid-Barcelone (super, très bon, cuisine locale, fraîche, beaucoup de barcelonais. Situé sur Arago, au coin de Passeig de la Gràcia. 14€ incluant un verre de vin ou une bière!), nous avons marché jusqu’à la Méditerranée, pour y 

revoir entre autre, la célèbre baleine de Frank Gery, sur la plage.
Pour le souper, l’hôtel nous a de nouveau recommandé un restaurant un peu plus haut de gamme que celui d’hier, mais encore dans des limites acceptables. Le  SENYOR PARALLUDA sur Carrer Argentaria 57, luxueux décor, moderne, excellente nourriture et finalement, avec un rapport qualité prix incroyable. Il faut dire que le prix des vins, contrairement à ce qu’on nous charge au Québec, est très acceptable. On peut boire un excellent vin espagnol pour 20€, taxes et service compris !
Demain, on découvre notre bateau