Merci mon Dieu!, l'expression est de mise! Les Broncos de Denver ont été éliminés la semaine dernière. On ne parlera plus de Teebow, leur quart arrière vedette et de ses incantations à Dieu à chaque fois qu'il réussit une passe de touché ou un jeu qui a réussi. Non seulement la religion a envahi la politique américaine d'une façon éhontée, mais elle envahissait maintenant le football! Il est maintenant de mise de se recueillir avant chaque match, de remercier Dieu après chaque partie, comme il est de mise de se recueillir avant chaque rencontre du parti républicain. C'a ne vous rappelle pas les rencontres du conseil de ville de Chicoutimi, avec leur maire Jean Tremblay!
Trêve de plaisanterie, j'ai déjà écrit dans ce blogue que je tente de recréer le lien qui me permettrait de vivre une spiritualité positive basée sur une croyance en Dieu. J'ai cependant toujours cru que la spiritualité était une affaire essentiellement privée, qu'on ne devait pas confondre avec la moralité recherchée chez les politiciens et les sportifs vedettes qui peuvent servir de modèles aux jeunes. Or aux États Unis, on juge maintenant les candidats républicains à leur croyance religieuse. Les évangélistes de la Caroline du Sud trouvent que Mitt Romney, à cause de sa croyance religieuse mormone, aurait une moralité tendentieuse. Qu'en serait-il si Teebow, notre quart arrière vedette était musulman? Le voyez-vous faire son incantation à la prière debout, les deux paumes de la main tournées vers le ciel, à la manière des musulmans. ON lui dirait sûrement d'aller prier ailleurs!
Réflexions sur la vie, les voyages et les évènements qui m'influencent et me touchent
samedi 21 janvier 2012
mercredi 11 janvier 2012
SANTORINI - (Grèce) - JEUDI 20 OCTOBRE
La terrasse de quelqu'un sert de toit pour l'autre. On se dirige vers l'île en bateau. Ici, c'est le syndicat des marins de Santorini qui mène, car sur les navettes, il y est inscrit "Boat Union". Habituellement, ce sont les navettes ("tenders", en anglais) des bateaux de croisières, qui nous transportent vers le port, mais ici, ce sont les bateaux des marins de Santorini. Notre guide nous informe que la veille, il y avait 12 bateaux de croisière d'ancrés dans la rade!!. Aujourd'hui, il y en avait 4 lors de notre arrivée, et en fin de journée, il y en avait 6.
Ç’a fait du monde sur une si petite île!!, avec peu d'endroits touristiques. Petite randonnée en autobus vers la première ville, Oia. Intéressant de voir tous ces autobus qui grimpent la route en lacet, presque à la queue leu-leu-leu.
On entre dans une carte postale. On a tous déjà vu, dans des films ou des cartes postales, ces petites maisons à dôme bleu, entourées d'autres maisons blanches, sous un ciel bleu, et devant une mer bleue. Difficile à battre comme point de vue. Les boutiques sont jolies, avec peu de babioles, et beaucoup d'artisanat local. Nous ne sentons pas que nous ayons suffisamment de temps dans cette ville, car nous devons nous rendre dans la capitale, Fira, ville beaucoup plus touristique. Mais la vue est imprenable. Encore beaucoup de bijouteries et de commerces. Il n'y a vraiment presque rien à visiter dans ces îles, sauf les commerces, la plage et les restaurants. Nous en découvrons un qui a une vue impressionnante sur la mer, sur les autres îles qui font partie de Santorini, et sur les 4 bateaux ancrés dans la rade. La nourriture y est aussi très bonne.
Pour retourner au bateau, nous décidons de descendre les 700 marches vers le vieux port, au lieu d'utiliser les télécabines, ou les traditionnels ânes. On descend tout le long dans les excréments d'ânes, car les fameux ânes de Santorini sont toujours présents, et en grand nombre, même si nous n'avons vu que 5 touristes asiatiques les utiliser. Je peux comprendre qu'on utilise les ânes pour monter, mais pour descendre!! De toute façon, la descente à pied est un très bon exercice pour les cuisses, mais un très mauvais exercice pour les genoux. Nous quittons Santorini en nous disant que nous ne reviendrons probablement pas ici. Nous avons vu ce qu'il y avait à voir. Ce n'est pas le genre de tourisme qui nous intéresse. L'été dans cette île doit être affreux.
mardi 3 janvier 2012
PATMOS (Grèce) - MERCREDI 19 OCTOBRE
La compagnie de croisière a remplacé à la dernière minute Rhodes, qui était notre destination originale, par cette île grecque car on annonçait une grève à Rhodes. C'est la saison des démonstrations en Grèce, à cause des grandes difficultés économiques de ce pays. Cette île fait partie des îles grecques de la mer Égée qui sont tout prêt de la Turquie. Difficile de comprendre pourquoi toutes les îles de la mer Égée ou presque, qui sont continues au territoire turc, font partie de la Grèce et non de la Turquie. Probablement une question de traités où la propriété des îles s'est déplacée d'un pays à l'autre au cours des deux derniers millénaires. Nous avons eu un coup de foudre pour cette petite île d'à peine 2800 habitants. D'abord, il fait soleil, ce qui fait une différence considérable lorsqu'on découvre une partie de pays. Nous devons nous rendre sur l'île par une navette, ce qui rend la découverte de l’île encore plus agréable. Petit village grec caractéristique avec ses maisons blanches, ses portes bleues et ses commerces et restaurants qui ont tous une vue ou qui sont situés sur le bord de la mer. Peu de bateaux de pêche cependant. Après une petite excursion dans la ville de Skala (la capitale), en face de laquelle notre bateau est ancré, nous prenons l’autobus de la ville (il doit y en avoir un seul!!) pour aller visiter la seule attraction touristique de l'île qu'il faut voir, le monastère de Saint-Jean le théologien, véritable pièce d'orfèvrerie byzantine et grecque orthodoxe, en honneur de Saint-Jean. Saint Jean fut capturé à Ephèse, mené à Rome, jeté dans de l’huile bouillante, pour enfin être exilé sur l’île de Patmos par l’Empereur romain Titius Flavius Dominatus. L'église se situe à Chora, petit village situé plus haut que la capitale, Skala. Tout le long de la remontée en autobus, on découvre des paysages à couper le souffle. Arrivé à l'église, c'est le temps de contempler la vue du village situé tout en bas, entourée du reste de l'île et de l'eau bleue typique de nos images des îles grecques . On peut même y apercevoir notre bateau bien ancré dans la petite baie. Pour accéder à l'église, on doit monter à pied le long d’une petite rue, le long de laquelle on découvre une rangée de maisons d'un côté, et la vue qui s'améliore à chaque pas, de l’autre. Difficile d'exprimer et de décrire une telle vue: c'est du rarement vu, et nous avons beaucoup voyagé! Il est certain que les photos ne reproduiront pas ce que nous avons vu. La visite du monastère est facilitée par la présence de guides touristiques qui accompagnent un groupe de Français et qui décrivent le monastère avec d'infinis détails. En résume, ce monastère fit construit en 2 étapes. D'abord, c'est l'exemple classique d'un complexe médiéval monastique fortifié construit en 1088.
Ce monastère a attiré de nombreux pèlerins avec le temps, et les moines qui y restaient devinrent riches. Ils y construisirent la chapelle dédiée à la Vierge Marie au XIIe siècle, et la partie la plus riche, comprenant de magnifiques exemples de bois sculpté, avec une iconographie byzantine typique. Au XVIIe siècle, ils élevèrent devant la chapelle principale, la chapelle des 12 apôtres qui décrit entre autres, le voyage de Saint-Jean qui visita et demeura un temps dans l'île, accompagné de Marie. Vraiment magnifique. Nous revenons à la ville par autobus et le chauffeur, sachant qu'il y a quelques touristes dans son autobus (je me demande même s'il n'en est pas le propriétaire!!), stoppe dans un endroit où la vue est la plus belle.
Vraiment une belle découverte, faite lors d'une belle journée tempérée et ensoleillée. Il est clair que notre impression n'aurait pas été la même s'il eut plu et fait froid.
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