J’aime James Taylor depuis très longtemps, mais je ne l’avais jamais vu
en spectacle. Je suis encore sur le nuage où il m’a littéralement propulsé, lui
et sa « gagne », lors de son spectacle du 28 juin à la PDA. Je crois
même avoir presque cogné à la porte du ciel durant la soirée, tant certains des
moments musicaux qu’il nous a livrés étaient magiques.
D’abord James Taylor a 64 ans. Il conserve toujours cette voix un peu
particulière, mais très précise et si agréable à entendre. En l’écoutant, on le
devine bon musicien, mais on réalise qu’il est aussi un excellent technicien de
la musique lorsqu’on le voit manier la guitare, ou plutôt les trois guitares
dont il nous a fait l’honneur d’entendre.
Ensuite il y a l’interprétation des textes avec cette voix. Peu de
différence dans le style musical entre ce qu’on entend sur le CD et la
reddition « live », mais toute la puissance et la différence
proviennent de l’ajout du talent de ses musiciens et de ses choristes.
Je ne suis pas un mélomane comme j’imagine ce que peut être un
mélomane. J’aime plusieurs styles de musique. J’avoue avoir un faible pour le
style « folk rock ». Alors la rencontre des mots et de la trame
musicale de James Taylor, de sa voix particulière et de la musique éblouissante
et admirable qu’ont fournie ses 11 musiciens et choristes m’a littéralement
propulsé sur mon nuage.
Sa complicité avec la foule et ses choristes et musiciens était
communicative. Plusieurs succès, dont « You’ve got a friend », que
nous avons eu le bonheur d’entendre, contrairement à ceux qui étaient au
spectacle de la veille, nous ont été livrés, dont « Mexico »,
« Steamroler », « Country Road » et « Sweet Baby
James ». J’ai adoré quelques pièces qui m’étaient inconnues et que j’avais
peu entendues, comme « Frozen man » et une autre, balade amoureuse
qui m’a catatonisée, et dont je ne connais pas le titre. Nous avons aussi eu
des moments où il était seul avec sa guitare acoustique. Ce sont ces moments
précieux où sa voix est particulièrement à l’honneur. Plusieurs styles de
musique nous ont été livrés : le style western, la balade, le rock, le
latino (à sa façon, avec son percussionniste cubain),etc.. À la fin, tous les
spectateurs de la PDA étaient debout pour taper des mains et danser au son de
« How sweet it is ».
Vraiment, « How sweet it is » résume bien cette soirée :
« How sweet it is to listen to you » !!
Merci James et à la prochaine.
Ps petite note : à la PDA, les gens ouvrent continuellement leur
téléphone portable pour prendre leur « tweet » ou pour filmer et
prendre des photos. Je ne comprends pas pourquoi la PDA tolère cela, ou plus
encore, comment les spectateurs adjacents à ces personnes tolèrent c’a !
Imaginons un instant que tous les écrans cathodiques des spectateurs soient
allumés ! Enfin…
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire