vendredi 29 juin 2012

JAMES TAYLOR EN SPECTACLE À LA PLACE DES ARTS, LE 28 JUIN 2012

J’aime James Taylor depuis très longtemps, mais je ne l’avais jamais vu en spectacle. Je suis encore sur le nuage où il m’a littéralement propulsé, lui et sa « gagne », lors de son spectacle du 28 juin à la PDA. Je crois même avoir presque cogné à la porte du ciel durant la soirée, tant certains des moments musicaux qu’il nous a livrés étaient magiques.
D’abord James Taylor a 64 ans. Il conserve toujours cette voix un peu particulière, mais très précise et si agréable à entendre. En l’écoutant, on le devine bon musicien, mais on réalise qu’il est aussi un excellent technicien de la musique lorsqu’on le voit manier la guitare, ou plutôt les trois guitares dont il nous a fait l’honneur d’entendre.
Ensuite il y a l’interprétation des textes avec cette voix. Peu de différence dans le style musical entre ce qu’on entend sur le CD et la reddition « live », mais toute la puissance et la différence proviennent de l’ajout du talent de ses musiciens et de ses choristes.
Je ne suis pas un mélomane comme j’imagine ce que peut être un mélomane. J’aime plusieurs styles de musique. J’avoue avoir un faible pour le style « folk rock ». Alors la rencontre des mots et de la trame musicale de James Taylor, de sa voix particulière et de la musique éblouissante et admirable qu’ont fournie ses 11 musiciens et choristes m’a littéralement propulsé sur mon nuage.
Sa complicité avec la foule et ses choristes et musiciens était communicative. Plusieurs succès, dont « You’ve got a friend », que nous avons eu le bonheur d’entendre, contrairement à ceux qui étaient au spectacle de la veille, nous ont été livrés, dont « Mexico », « Steamroler », « Country Road » et « Sweet Baby James ». J’ai adoré quelques pièces qui m’étaient inconnues et que j’avais peu entendues, comme « Frozen man » et une autre, balade amoureuse qui m’a catatonisée, et dont je ne connais pas le titre. Nous avons aussi eu des moments où il était seul avec sa guitare acoustique. Ce sont ces moments précieux où sa voix est particulièrement à l’honneur. Plusieurs styles de musique nous ont été livrés : le style western, la balade, le rock, le latino (à sa façon, avec son percussionniste cubain),etc.. À la fin, tous les spectateurs de la PDA étaient debout pour taper des mains et danser au son de « How sweet it is ».
Vraiment, « How sweet it is » résume bien cette soirée : « How sweet it is to listen to you » !!
Merci James et à la prochaine.


Ps petite note : à la PDA, les gens ouvrent continuellement leur téléphone portable pour prendre leur « tweet » ou pour filmer et prendre des photos. Je ne comprends pas pourquoi la PDA tolère cela, ou plus encore, comment les spectateurs adjacents à ces personnes tolèrent c’a ! Imaginons un instant que tous les écrans cathodiques des spectateurs soient allumés ! Enfin…

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